Un rapport rédigé par la commission de l'énergie et du commerce de la Chambre des représentants américaine précise que l'exploitation de gaz de schiste aux Etats-Unis a entraîné l'utilisation de "plus de deux mille cinq cents produits pour la fracturation hydraulique contenant sept cent cinquante substances chimiques (...), dont vingt-neuf sont connues pour être cancérigènes, suspectées comme telles ou représentant des risques pour la santé et l'environnement".
Une autre substance, le 2-Butoxyéthanol (Butyl glycol), connue pour les risques de destruction de globules rouges ou de dommages à la moelle osseuse qu'elle fait courir, était même la plus utilisée au Texas pendant la période étudiée. Selon les parlementaires américains, les compagnies ont, en outre, utilisé des produits dont elles ont refusé de révéler la composition exacte, frappée du secret de fabrication.
"Même si certains fluides de fracturation sont retirés du puits à la fin du processus", souligne le rapport, "une quantité importante reste quand même sous terre" où ils aboutissent dans les nappes phréatiques.
(source: LeMonde.fr).
Rappelons que c'est Borloo (un vilain radical valoisien que Sarko a honteusement chassé du gouvernement) qui, au moment où, le traître!, il faisait semblant de protéger l'environnement, a signé les autorisations d'exploration (préalable à l'exploitation) dans le sud de la France pour le gaz et dans le bassin parisien pour l'huile .
Christian Jacob, un UMP bon teint, lui, a dû rattraper le coup et a déposé une proposition de loi visant à interdire l'exploration et l'exploitation de gaz et d'huile de schiste par fracturation hydraulique, proposition qui sera examinée en urgence par l'Assemblée.