Aujourd'hui, je suis allé déjeuner dans un restaurant au bord d'une autoroute.
Il y avait dans la salle deux Roms accompagnés d'un gosse d'une dizaine d'années. Ils ont transformé leur table en dépotoir: frites et serviettes en papier maculées de ketchup et de moutarde dans la corbeille à pain, verres pris sur les tables voisines etc, pendant que le gosse allait ramasser sur les tables les serviettes et les nappes que la serveuse venait d'installer etc. Le tout avec un air goguenard en direction de la serveuse et des autres clients.
C'est alors qu'un type qui avait l'air dêtre le grand frère de David Douillet est arrivé de la cuisine, s'est dirigé vers leur table, a posé ses deux poings dessus et a dit: "C'est pas bientôt fini?".
Ça a été fini.
Mais il a eu du bol, le type. Il aurait pu se faire traiter de raciste.
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On parle beaucoup de la lettre aux recteurs de Vincent Peillon qui, après avoir précisé que "l'engagement de [son] ministère dans l'éducation à l'égalité et au respect de la personne est essentiel et prend aujourd'hui un relief particulier" (SIC) leur recommande de veiller à la "neutralité" du débat "légitime" patin, couffin et toutes cette sorte de chose.
Mais nom de Dieu! Si des gens mettent leurs enfants dans une boîte pieuse, c'est bien pour qu'on leur parle de religion, de ses dogmes, des ses impératifs et de ses interdts.
Ces établissement sont "sous contrat"? Et alors? Leur contrat leur impose d'appliquer les programmes concoctés par les pédagogistes de la rue de Grenelle. Point barre. En plus, et seulement en plus, ils sont autorisés à dispenser un enseignement religieux. Lequel enseignement ne dit pas que du bien du mariage homosexuel.
Vous me direz que les gens qui mettent leurs mômes chez les curés ont aussi pour objectif de les soustraire au bordel éminemment ambiant qui règne dans certains établissements publics et à l'endoctrinement qu'y subissent leurs enfants.
Mais là n'est pas le problème.
Si? Un peu quand même?
Ah bon?
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Hier, il y avait chasse au gros gibier dans la forêt voisine. Une forêt domaniale où la journée de chasse n'est pas donnée. Un chien est venu s'égarer dans ma cour et s'ébattre parmi mes volailles. Bien brave, le clébard: il m'a gentiment rendu mon coq qu'il tenait dans sa gueule.
J'ai téléphoné au numéro figurant sur le collier et son propriétaire est venu le rechercher (un 4x4 monstrueux, il ne manquait plus qu'une mitrailleuse sur le plateau).
Le monsieur m'a laissé sa carte sur laquelle, en plus de ses coordonnées figure la mention suivante écrite en capitales:
"DEVISE: DU MOMENT OÙ IL Y A UN CŒUR QUI BAT, IL FAUT L'ATTRAPER"
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Et bonjour chez vous!