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7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 16:40

Aujourd'hui, je suis allé déjeuner dans un restaurant au bord d'une autoroute.
Il y avait dans la salle deux Roms accompagnés d'un gosse d'une dizaine d'années. Ils ont transformé leur table en dépotoir: frites et serviettes en papier maculées de ketchup et de moutarde dans la corbeille à pain, verres pris sur les tables voisines etc, pendant que le gosse allait ramasser sur les tables les serviettes et les nappes que la serveuse venait d'installer etc. Le tout avec un air goguenard en direction de la serveuse et des autres clients.

C'est alors qu'un type qui avait l'air dêtre le grand frère de David Douillet est arrivé de la cuisine, s'est dirigé vers leur table, a posé ses deux poings dessus et a dit: "C'est pas bientôt fini?".

Ça a été fini.

Mais il a eu du bol, le type. Il aurait pu se faire traiter de raciste.

*******

On parle beaucoup de la lettre aux recteurs de Vincent Peillon qui, après avoir précisé que "l'engagement de [son] ministère dans l'éducation à l'égalité et au respect de la personne est essentiel et prend aujourd'hui un relief particulier" (SIC) leur recommande de veiller à la "neutralité" du débat "légitime" patin, couffin  et toutes cette sorte de chose.

Mais nom de Dieu! Si des gens mettent leurs enfants dans une boîte pieuse, c'est bien pour qu'on leur parle de religion, de ses dogmes, des ses impératifs et de ses interdts.

Ces établissement sont "sous contrat"? Et alors? Leur contrat leur impose d'appliquer les programmes concoctés par les pédagogistes de la rue de Grenelle. Point barre. En plus, et seulement en plus, ils sont autorisés à dispenser un enseignement religieux. Lequel enseignement ne dit pas que du bien du mariage homosexuel.

Vous me direz que les gens qui mettent leurs mômes chez les curés ont aussi pour objectif de les soustraire au bordel éminemment ambiant qui règne dans certains établissements publics et à l'endoctrinement qu'y subissent leurs enfants.

Mais là n'est pas le problème.

Si? Un peu quand même?

Ah bon?

*******

Hier, il y avait chasse au gros gibier dans la forêt voisine. Une forêt domaniale où la journée de chasse n'est pas donnée. Un chien est venu s'égarer dans ma cour et s'ébattre parmi mes volailles. Bien brave, le clébard: il m'a gentiment rendu mon coq qu'il tenait dans sa gueule.

J'ai téléphoné au numéro figurant sur le collier et son propriétaire est venu le rechercher (un 4x4 monstrueux, il ne manquait plus qu'une mitrailleuse sur le plateau).

Le monsieur m'a laissé sa carte sur laquelle, en plus de ses coordonnées figure la mention suivante écrite en capitales:

"DEVISE: DU MOMENT OÙ IL Y A UN CŒUR QUI BAT, IL FAUT L'ATTRAPER"

*******

Et bonjour chez vous!

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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 14:24

2013 démarre très mollement. Moi aussi. La grippe m'a sournoisement attaqué, véhiculée peut-être par des Parisiens venus dans ma campagne trouver l'occasion de me dire "Noël au balcon". Tout y était: mal de crâne, courbatures, forte fièvre avec frissons et dents qui claquent. Mais ça n'a même pas duré une journée. Le temps sans doute que les anti-corps dûs à mon vaccin se réveillent et les virus survivants avaient quitté la place la queue basse.

Hélas! Il n'ont pas refermé la porte derrière eux. L'occasion était trop belle. Un gros rhume (véhiculé etc) s'est installé.

Je ne le conseille à personne. Nez qui coule sans arrêt, yeux larmoyants, consommation record de sopalin par rouleaux entiers (les mouchoirs en papier ayant déclaré forfait devant l'ampleur de la tâche), cerveau cotonneux et abdominaux en béton (j'avais oublié une toux à vous faire tomber du canapé).

Heureusement, les vacances scolaires ne se terminent que dimanche. Les Français ont autre chose en tête que la politique ou l'économie (sur lesquelles ils n'ont aucune illusion). Ils se remettent des excès des réveillons, font leurs comptes post-cadeaux pour voir s'ils sont gagnants (ont-ils reçu plus qu'ils ont donné?), emmènent leurs mômes faire des visites aux vieilles tantes en leur suggérant pour les encourager que la pauvre femme va peut-être leur glisser un petit billet ("tu achèteras ce que tu voudras"), regrettent enfin de ne plus avoir un sou pour "profiter des bonnes affaires" dès le début des soldes comme on le leur serine à la radio et à la télé.

C'est pourquoi l'actualité sommeille et il n'y a pas grand chose à commenter. Les princes qui nous gouvernent se font oublier et les journalistes assurent le minimum syndical: un typhon, quelques attentats, un mollah pakistanais "droné" et pour le reste on attend le retour des titulaires.

Tout ça pour dire que sauf guerre mondiale, explosion à Fukushima, crêpage de chignon en public entre Ségolène et Valérie ou guérison miraculeuse de votre serviteur, je vais attendre lundi pour reprendre le cours de ce blog.

En attendant, je lis. Non pas le dernier prix Goncourt de Jérôme Ferrari mais "Murtoriu", le livre d'un de ses amis, Marc Biancarelli,  (lui aussi édité chez Actes sud). La version originale est en langue corse. Ferrari a participé à la traduction.

J'aime bien.

A vous de voir.

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30 décembre 2012 7 30 /12 /décembre /2012 19:47

Le Conseil Constitutionnel la lui a renvoyée dans les gencives à Hollande sa taxe à 75%. Ça nous fait un répit. Vous me direz que je devrais m'en foutre n'étant concerné ni par la création ni par le retoquage de cette tranche. Sauf que ce qui était derrière me déplaisait. Ça avait un petit air de chasse aux sorcières ou de pointage de bouc émissaire. Et quand ça commence comme ça, on sait comment ça risque de finir. On chante "les aristocrates à la lanterne" et un peu plus tard on charge les charrettes direction la Place de la Révolution, on envie la bedaine des petits paysans et après on dékoulakise, on soupçonne les intellectuels de trop réfléchir et on prend le nom de Pol Pot. Vous voyez ce que je veux dire.

Il ne veulent sans doute pas aller jusque là, les socialistes. Mais qui peut en jurer dans cette époque troublée? Ils risquent de se laisser entraîner par ceux de leurs alliés qui "organisent les masses populaires" et d'être obligés de les précéder pour ne pas donner l'impression de les suivre à contre coeur. Comme dit l'autre, une fois qu'on a passé les bornes ... 

Au lieu de se le tenir pour dit et de passer à autre chose, Ayrault a promis de réécrire sa copie. Pas tellement pour le fric que ça pouvait rapporter mais pour la satisfaction mesquine de montrer aux Français qu'il sait "faire payer les riches", enfin ceux qui n'ont pas encore placé leurs billes à l'étranger. Leur faire plus payer que du pognon, leur faire payer le fait d'être riches. Parce qu'il l'a proclamé, sans se rendre compte de ce qu'il venait de dire: cette tranche à 75%, c'est un symbole.

Un symbole!

Il n'ont pas de pain? Faute de brioche, on va leur filer du symbole. Ils ne seront pas moins pauvres mais ils se consoleront en sachant que les riches seront moins riches.

A propos se symbole, vous vous souvenez d'un autre symbole, retoqué lui aussi par les "sages"? Celui de la diminution des salaires du président et des ministres? Celui-là, Ayrault n'a pas jugé bon d'en représenter le texte. Allez donc savoir pourquoi.

Et pourtant, il était vachement symbolique, ce symbole. Mais que voulez-vous?  Le Conseil Constitutionnel n'en a pas voulu, il faut bien s'incliner. A regret, bien sûr.

Ce qui aurait été chic, ç'aurait été que, pour damer le pion aux sages, toutes ces excellences décident de refiler à une association humanitaire la partie à laquelle Culbuto avait promis (arrêtez de ricaner!) de renoncer. Aux Restos du coeur ou à un truc du même genre.

En plus, ils auraient eu droit à une réduction d'impôts.

Même en symboles, ils sont nuls!

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28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 12:12

Pendant la trêve des confiseurs, les médias se lâchent. Ils se montrent tels qu'ils sont et tels qu'ils voient le monde. Étalage de vulgarité, déferlement de bêtise, resucée de rediffusions débiles et de pantalonnades grotesques déferlent sur les écrans et envahissent les programmes présentés souvent par des animateurs de raccroc (les titulaires sont en vacances).

C'est la saison des bêtisiers, des best of et des top 100 qui, en croyant nous montrer les coulisses du système, nous en découvrent en fait que la réalité.

Des gens qui tombent, des comédiens qui bégaient, des petits chats "trop mignons", des ivrognes qui titubent sont une image plus fidèle de l'actualité que celle que nous offre le bourrage de crâne qu'on nous inflige le reste de l'année.

C'est ainsi que l'on découvre que la mode chez les présentateurs transpirants est de porter un noeud papillon défait comme s'ils revenaient d'une soirée fortement alcoolisée (ils n'en sont pas encore à la chemise sortie du pantalon, ce sera pour l'année prochaine), que notre président est allé saluer ceux "qui se lèvent tôt" (pourquoi pas ceux qui se couchent tard?), qu'un ministre qui prévoit les incendies de voitures ne semble pas être capable de les empêcher (on se demande ce qu'il fera face à la prochaine guérilla urbaine), qu'un président (encore lui mais c'est un bêtisier) qui a souhaité un bon Aïd el Fitr aux musulmans n'a pas songé à souhaiter un joyeux Noël aux chrétiens Sans parler du chômage en hausse.

Et pour couronner le tout, on va se taper les voeux de Culbuto.

Portera-t-il lui aussi un noeud papillon défait?

Notre époque n'est qu'un énorme bêtisier.

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26 décembre 2012 3 26 /12 /décembre /2012 18:17

Al Qaïda au Maghreb islamique accuse la France de "bloquer les négociations" pour la libération des Français qu'elle a enlevés et qu'elle détient en otages.

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26 décembre 2012 3 26 /12 /décembre /2012 13:03

"Bad boy", roman policier de Peter Robinson commence par une bavure policière. Une femme se rend au commissariat pour déclarer qu'en rangeant la chambre de sa fille, elle a trouvé un pistolet enveloppé dans un chiffon. La réglementation britannique étant très stricte, elle n'a pas voulu apporter l'arme avec elle. Son mari attend la police chez eux pour lui livrer l'objet du délit.

La police applique la "procédure" dès qu'il est question d'arme à feu: un groupe d'intervention (du genre du GIGN) se rend sur les lieux, la rue est barrée, les deux entrées de la maison "sécurisées" et deux  policiers sonnent à la porte. On tarde à ouvrir et la porte est enfoncée. Les policiers se trouvent face à un homme qui tient une canne à la main. Se croyant menacé, l'un d'eux utilise son Taser. L'homme s'écroule. Transporté à l'hôpital, il ne peut être ranimé.

Cardiaque et handicapé, il avait mis trop de temps pour se rendre à la porte. Les policiers trouvent le pistolet sur la table de la cuisine, toujours enveloppé dans un chiffon graisseux.

L'auteur du livre, s'il fait regretter à ses personnages la mort d'un homme, ne trouve rien à critiquer dans la "procédure".

*******

L'homme qui, en Amérique, avait allumé un incendie pour tendre une embuscade aux pompiers et abattre deux d'entre eux à coups de fusil d'assaut, a laissé une lettre dans laquelle il déclare vouloir "voir quelle proportion du quartier [il peut] brûler".

Cela relance la polémique (surtout en France). On se demande si les USA ne devraient pas réglementer plus strictement le commerce des armes à feu et interdire celui des fusils d'assaut.

L'incendiaire assassin avait déjà été condamné en 1981 pour un meurtre exécuté celui-là à coups de marteau.

Ne faudrait-il pas réglementer aussi le commerce des allumettes et interdire la vente de marteaux? 

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http://iwantthatknife.com/Gallery/albums/fixed-blade-knives-for-sale/high_standard_riot_gun.jpgIl y a en France, outre les armes non déclarées ("souvenirs de guerre" ou outils de travail des malfrats) des millions d'armes de chasse.

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Voilà! A vous de voir.

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Et bonjour chez vous! 


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10 décembre 2012 1 10 /12 /décembre /2012 20:30

Comme tous les ministres de l'Intérieur, Manuel Valls se penche sur le problème corse. Et comme tous les ministres de l'intérieur, il tient le même discours avec une variante: la reconnaissance d'une "forme d'échec depuis longtemps".

Certes, il y a en Corse de la criminalité et des mouvements nationalistes (parfois opposés) qui s'expriment par la violence. Et parfois l'une et les autres se mêlent depuis quelque temps sur fond de spéculation immobilière, de trafic de drogue, de tourisme non maîtrisé et de revendication identitaire .

Certes.

Mais ce n'est pas de ça dont je veux parler, c'est du discours de Valls et des contradictions qu'il contient.

Il a dénoncé l'absence de réactions des élus insulaires à part quelques exceptions.

Et a "saisi l'inquiétude profonde de l'immense majorité de nos compatriotes corses".

Où sont donc les contradictions?

En premier lieu en affectant d'ignorer le fait que depuis que la Corse est française, l'Etat a créé et favorisé un système de clans fonctionnant selon un clientélisme forcené de type quasi-mafieux et souvent par une fraude électorale systématique avec comme mission pour les élus de "tenir" la Corse. Aujourd'hui encore, on est souvent élu de père en fils et ce depuis plusieurs générations. C'est contre ce système que se sont longtemps battus les nationalistes et donc contre les élus qui le maintenaient et en profitaient. Ils ne vont quand même pas protester! Il est naïf, Manuel.

En second lieu en parlant de "compatriotes corses". Il faut s'entendre. Les habitants de la Corse, tous les habitants sont des compatriotes français de Manuel Valls. En revanche, s'adresser aux Corses (et donc pas aux continentaux installés sur place récemment), c'est introduire une différence entre "compatriotes". Les Corses d'une part qui, pour certains, auraient des raisons d'avoir des sympathies nationalistes et donc une part de culpabilité dans les attentats, les autres "compatriotes" d'autre part qui ne sont pas corses et donc ne devraient pas être soupçonnés de soutenir les nationalistes.

Enfin, en affirmant que les Corses, "dans leur immense majorité" sont inquiets. Si la criminalité les inquiète à juste titre, le nationalisme les inquiète peu. Elle inquiète surtout les autres "compatriotes" de Manuel Valls.

S'il veut résoudre le problème en ignorant ses données, la situation n'est pas près de s'arranger.

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8 décembre 2012 6 08 /12 /décembre /2012 18:37

http://photo.europe1.fr/sport/yannick-noah-930/15113027-1-fre-FR/Yannick-Noah-930_scalewidth_460.gifSur le site du JDD, sous le titre "Des stars s'engagent", on peut lire:

"Dans une pétition mise en ligne, signée notamment par Jeanne Moreau, Yannick Noah, Bernard-Henri Lévy, Emmanuelle Béart, Renaud ou Benjamin Stora, les signataires déclarent: "Plus que jamais, reconnaître le droit de vote et d'éligibilité aux étrangers ayant choisi la France comme pays d'accueil répond non seulement à une exigence démocratique mais également à un impératif d'égalité".

Le texte appelle le président de la République à "concrétiser cette exigence démocratique et cet impératif d'égalité que constitue le droit de vote et d'éligibilité des étrangers aux élections locales, afin que chaque citoyen puisse faire partie du corps électoral pour les élections locales de 2014".

Je m'interroge. En quoi des chanteurs, des comédiens, des rappeurs, des membres d'associations et un philosophe mondain (devinez de qui je parle) sont-ils compétents pour juger de ce qui est bon pour leurs spectateurs, pour ceux qui lisent leurs livres ou achètent leurs disques? Plus que des plombiers, des comptables, des commerçants ou des chômeurs?

Et je suis perplexe sur le "chaque citoyen". Je pensais jusqu'à présent que la qualité de citoyen était réservée à ceux qui possédaient la nationalité française (par droit de naissance ou de naturalisation) ou -pour les élections locales- la citoyenneté européenne et non aux étrangers extra-communautaires. Essaierait-on de nous enfumer et de nous faire passer des Ghanéens, des Pakistanais ou des Chinois pour des "citoyens" français?

Il faut une certaine outrecuidance de la part de ces pipoles pour penser que leur statut médiatique particulier les autorise à nous dire ce qui est bon pour nous, pauvres peigne-cul, gagne-petit, ploucs, simples "citoyens" et à nous infliger leur "exigence démocratique".

Oui! Lâchez nous un peu!

PS de ce dimanche matin: J'ai omis de citer une perle extraite de cette pétition (pourquoi ne dit-on pas rotation?): "Nous, représentants de la société civile ...". Cela vous a un petit air de "We, the people ..." mais ça pousse le bouchon un peu loin dans la mégalomanie. Qu'est-ce que c'est que cette "société civile" qu'ils représentent? Et qui en fait partie? Pas moi, on dirait, moi qui n'ai jamais eu ma photo dans Gala. On ne m'a rien demandé. Et pourtant, ces gens ont décidé qu'ils nous représentent. Qui les a élus? D'où tirent-ils cette autorité sur nos opinions?

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8 décembre 2012 6 08 /12 /décembre /2012 10:03

Au Zimbabwe, la loi d'"indigénisation", adoptée il y a deux ans, enjoint aux compagnies étrangères de céder 51 % de leurs parts à des Zimbabwéens noirs.

Mugabe, 88 ans aux fraises (qu'il sucre un peu) et qui brigue un nouveau mandat a dit qu'il veut passer à 100%.

"Oui, amenez votre propre capital, vous pourrez faire des affaires, mais la terre est à nous", a encore déclaré le vieux président sans expliquer comment les étrangers pouvaient "amener" leur capital s'ils devaient ensuite le céder.

Selon le ministre de l'économie zimbawéen, les investisseurs évitent désormais le Zimbabwe, au profit de l'Angola ou du Mozambique. Tu m'étonnes! Si tu sais qu'on va te piquer ton pognon, tu fais le détour.

Quand on y pense, préférer l'Angola au Zimbabwe donne une idée de la situation catastrophique de ce dernier pays.

Sauf pour certains "noirs" qui, du jour au lendemain, se retrouveront légitimes propriétaires d'une mine de platine ou de diamant comme le président.

(source: Romandie.com)

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6 décembre 2012 4 06 /12 /décembre /2012 10:19

La société "Mars One" vient de publier ses objectifs: emmener l'humanité sur Mars dans dix ans.

Elle propose d'implanter des modules habitables, du matériel et des vivres sur la planète rouge entre 2016 et 2022 pour envoyer les quatre premiers colons l'année suivante suivis de quatre autres tous les deux ans jusqu'en 2033.

Le coût estimé de l'opération est de six milliards de dollars.

Pour financer son projet, l'idée de Mars One est de tout filmer, de l'entraînement des astronautes en herbe à la vie sur place, et de diffuser le tout dans une émission de télé-réalité qui représentera, assure-t-on dans la vidéo de présentation, "le plus grand événement médiatique à ce jour". Médiatique et -les promoteurs l'espèrent- financièrement juteux.

Mars One recrute déjà des volontaires.

Si le coeur vous en dit ...

Petits bémols: la température moyenne sur Mars est de -55° et l'atmosphère est composée à 95% d'oxyde de carbone. De plus, les éruptions solaires projettent dans l'espace de la matière ionisée qui peut "griller" les astronautes et endommager sérieusement leur vaisseau.

Enfin gros, très gros bémol: le voyage est un aller simple.

On partira vivant mais on ne reviendra pas. Même pas mort.

Les promoteurs de cette idée sont-ils des fous furieux ou des escrocs mégalomanes?

Et que penser des volontaires qui accepteront de finir leurs jours sur Mars?

(source)

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Présentation

  • : Le Huron, Pangloss et compagnie
  • : Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner. Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas. Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.
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Regardons les choses en face:

Au pays des aveugles, les borgnes sont rois.
Ceux qui ont leurs deux yeux sont regardés de travers.

Prudence!

"Si tu risques
de croiser quelqu'un
qui veut faire ton bonheur,
change de trottoir!"
(Henri Jeanson)

Métaphore maritime

Certes, nous sommes embarqués sur le Titanic mais il n'y a pas de quoi s'inquiéter: en cas de problème on nous transfèrera sur le radeau de la Méduse.

Si vous aimez ça

Copyright? Bof! Si ce que j'écris vous plaît, vous pouvez le recopier. Si vous êtes gentils, vous pourrez dire que j'en suis l'auteur. Sinon, je ne vous ferai pas un procès.