"Bad boy", roman policier de Peter Robinson commence par une bavure policière. Une femme se rend au commissariat pour déclarer qu'en rangeant la chambre de sa fille, elle a trouvé un pistolet enveloppé dans un chiffon. La réglementation britannique étant très stricte, elle n'a pas voulu apporter l'arme avec elle. Son mari attend la police chez eux pour lui livrer l'objet du délit.
La police applique la "procédure" dès qu'il est question d'arme à feu: un groupe d'intervention (du genre du GIGN) se rend sur les lieux, la rue est barrée, les deux entrées de la maison "sécurisées" et deux policiers sonnent à la porte. On tarde à ouvrir et la porte est enfoncée. Les policiers se trouvent face à un homme qui tient une canne à la main. Se croyant menacé, l'un d'eux utilise son Taser. L'homme s'écroule. Transporté à l'hôpital, il ne peut être ranimé.
Cardiaque et handicapé, il avait mis trop de temps pour se rendre à la porte. Les policiers trouvent le pistolet sur la table de la cuisine, toujours enveloppé dans un chiffon graisseux.
L'auteur du livre, s'il fait regretter à ses personnages la mort d'un homme, ne trouve rien à critiquer dans la "procédure".
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L'homme qui, en Amérique, avait allumé un incendie pour tendre une embuscade aux pompiers et abattre deux d'entre eux à coups de fusil d'assaut, a laissé une lettre dans laquelle il déclare vouloir "voir quelle proportion du quartier [il peut] brûler".
Cela relance la polémique (surtout en France). On se demande si les USA ne devraient pas réglementer plus strictement le commerce des armes à feu et interdire celui des fusils d'assaut.
L'incendiaire assassin avait déjà été condamné en 1981 pour un meurtre exécuté celui-là à coups de marteau.
Ne faudrait-il pas réglementer aussi le commerce des allumettes et interdire la vente de marteaux?
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Il y a en France, outre les armes non déclarées ("souvenirs de guerre" ou outils de travail des malfrats) des millions d'armes de chasse.
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Voilà! A vous de voir.
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Et bonjour chez vous!