Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner. Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas. Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.
Au Zimbabwe, la loi d'"indigénisation", adoptée il y a deux ans, enjoint aux compagnies étrangères de céder 51 % de leurs parts à des Zimbabwéens noirs.
Mugabe, 88 ans aux fraises (qu'il sucre un peu) et qui brigue un nouveau mandat a dit qu'il veut passer à 100%.
"Oui, amenez votre propre capital, vous pourrez faire des affaires, mais la terre est à nous", a encore déclaré le vieux président sans expliquer comment les étrangers pouvaient "amener" leur capital s'ils devaient ensuite le céder.
Selon le ministre de l'économie zimbawéen, les investisseurs évitent désormais le Zimbabwe, au profit de l'Angola ou du Mozambique. Tu m'étonnes! Si tu sais qu'on va te piquer ton pognon, tu fais le détour.
Quand on y pense, préférer l'Angola au Zimbabwe donne une idée de la situation catastrophique de ce dernier pays.
Sauf pour certains "noirs" qui, du jour au lendemain, se retrouveront légitimes propriétaires d'une mine de platine ou de diamant comme le président.
(source: Romandie.com)