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21 octobre 2010 4 21 /10 /octobre /2010 12:18

Les organisation syndicales sont opposées à la réforme proposée par le gouvernement.

Elles donnent des mots d'ordre de grève et organisent des manifestations.

C'est le jeu normal de la démocratie, nous dit-on, codifié même dans le dépassement des limites et le non-respect des règles.

MAIS

Les deux parties savent bien qu'elles ne sont pas les seules à jouer et que des "casseurs", puisque c'est ainsi qu'on les désigne, vont profiter du désordre plus ou moins bien organisé, pour se livrer à des actes de vandalisme, des pillages et (on l'a déjà vu dans d'autres occasions) des agressions contre les manifestants ou les passants.

C'est ainsi que ces derniers jours à Lyon, des biens publics ont été dégradés, des voitures renversées et des commerces ont été dévalisés.

Non pas une fois, ce qui donnerait "à la police" comme aux "organisateurs" s'ils ont la mémoire courte, l'excuse de la surprise. Mais c'est plusieurs jours de suite que la place Bellecour et ses environs ont été le point de rendez-vous des casseurs.

Bien entendu, les syndicats "se désolidarisent" pendant que les élus et les responsables politiques "condamnent vigoureusement" et que certains poussent le ridicule jusqu'à promettre des sanctions: une bonne manière de prouver aux voyous que les promesses ne sont que des mots sauf (pas de chance!) pour la petite poignée de maladroits que la police aura réussi à attraper.

"Ou donc veut-il en venir?", vous demandez-vous.

A ceci: Que penser d'une société (ou d'un système politique) qui est incapable, alors que les forces de l'ordre sont sur place et que l'on sait que ce qui s'est passé hier se reproduira aujourd'hui, d'empêcher quelques centaines de personnes (quelles que soient leurs motivations) d'envahir le centre d'une grande ville comme si c'était un pays ennemi?

Ces fois-ci les "casseurs" n'avaient apporté avec eux que des pierres et des barres de fer.

Et si la prochaine fois, ils arrivent armés?

Le roi est nu.

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20 octobre 2010 3 20 /10 /octobre /2010 19:08

Cette réforme des retraites me hérisse. Je ne me suis pas privé de le répéter dans ce blog. La bêtise du principe sur lequel elle est fondée et l'obstination du gouvernement à me l'imposer "pour mon bien" me font grincer des dents.

Je comprends que les manifestations se multiplient.

Mais pourquoi bloquer l'approvisionnement en carburants et faire subir au peuple (qui pourtant soutient la contestation à 71%) les conséquences de la rigidité gouvernementale en épargnant soigneusement les responsables de ce projet?

Les syndicats ne connaissent-ils donc pas l'adresse du ministère du Travail?

La voici: 127, rue de Grenelle, Paris 7ème.

C'est si difficile d'y diriger les quelques centaines de milliers de manifestants qu'on a rassemblés?

Et de bloquer ce ministre dans ce ministère?

Pardon? La préfecture ne voudra pas? Ah bon.

Et cette réponse vous satisfait? Ah bon.

Je vais encore me faire mal voir!

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20 octobre 2010 3 20 /10 /octobre /2010 13:23

J'ai entendu ce matin sur la radio d'Etat un bonhomme parler d'une phrase qui l'a surprise et un peu plus tard une dame qui affirmait "s'être mis à ...". Auraient-ils changé de sexe? Non! Simplement, ils ignorent tout des règles de grammaire qu'on apprend ou qu'on est censé apprendre en CM2 au point de réussir à faire des fautes d'orthographe en parlant. Un exploit!

Vous me direz: "Ce n'est pas grave". Je vous rétorque que c'est grave car, avant toute autre chose, leur boulot est de parler français. Ce qui est une faute pour n'importe qui est une faute professionnelle pour un journaliste. Imaginerait-on un cuisinier qui confondrait le sel et le sucre? Répondrait-on aux clients du restaurant où il sévit "Ce n'est pas grave"?

J'ai abordé ce sujet au cours d'un précédent article et déjà parlé de ce qui va suivre. Ceux qui connaissent mon blog depuis longtemps n'ont qu'à passer à autre chose.

J'ai entendu, il y a quelques temps une émission du médiateur de Radio-France où le bonhomme répercutait les observations des auditeurs en invitant un responsable de la chaîne à y répondre. Ce qui lui donnait d'office le dernier mot.

Que répondre aux auditeurs qui se plaignaient du fait que le Français est massacré sur les ondes de la radio d'Etat? C'est simple (en substance, je ne me souviens plus des mots exacts): "Ces courriers proviennent le plus souvent de personnes âgées".

Ils nous font chier, les vieux!

 

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20 octobre 2010 3 20 /10 /octobre /2010 10:57

Qui eût cru, il y a cinquante ans, au temps de la guerre froide, quand le monde était divisé en deux blocs ennemis, quand les armées du Pacte de Varsovie faisait face à celles du Pacte Atlantique, le doigt sur le bouton rouge,

que le président Russe serait un jour le bienvenu au sommet de l'Otan?

Qui eût cru, quelques années plus tard, au moment de la crise des euro-missiles, quand une partie de la gauche proclamait: "Plutôt rouge que mort!" ou quand le projet de "guerre des étoiles" de Reagan, avant de réussir à faire baisser les bras à l'URSS, faisait craindre que celle-ci ne déclenche une guerre tant qu'elle en avait encore les moyens,

que la Russie envisagerait de collaborer au projet européen de bouclier anti-missiles?

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18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 17:46

On vient de découvrir (une enquête du Sunday Times) que certains responsables de la FIFA monnayaient leur voix pour l'attribution de la coupe du Monde 2018. "Situation très désagréable", avoue le président de la FIFA qui promet une enquête interne (l'enquête interne: moyen couramment utilisé dans le monde du sport qui préfère laver son linge sale en famille). La fédération d'Océanie mise en cause a accepté de coopérer mais prétend pour sa défense que l'argent réclamé devait servir à financer une "université du sport" (et arrêtez de rigoler).

Le président de la FIFA semble chercher ainsi à désigner des boucs émissaires en espérant cacher sous le tapis d'autres affaires beaucoup plus importantes sur lesquelles la police suisse (donc discrète: un pléonasme!) enquête de son côté: détournements de fonds, corruption et escroquerie et dans lesquelles son prédécesseur et lui risquent d'être directement impliqués.

Tout tourne autour d'ISL, une société fondée par un des créateurs d'Adidas à qui a été accordée par la FIFA l'exclusivité de la commercialisation des droits dérivés et des droits de retransmission. Cela représente des sommes colossales qui dépassent l'imagination.

En plus des sommes récoltées qui étaient reversées à la FIFA, cette société, pour continuer à conserver sa juteuse exclusivité, versait de généreux pot-de-vin à une poignée de dirigeants de la FIFA, ce qui permettait de prologer le contrat en dehors de l'avis du comité exécutif. On parle de plusieurs dizaines de millions d'euros au cours des vingt dernières années crédités sur des comptes en Suisse, au Lichtenstein ou à Hong-Kong (liste non exhaustive).

Hélas! La malchance a frappé deux fois.

Premier coup du sort: un très gros pot-de-vin s'est égaré en aboutissant au mauvais endroit, c'est à dire non pas sur le compte discret d'un bénéficiaire mais sur le compte de la FIFA qui, malgré ses efforts, n'a pu cacher ce transfert.

Second coup du sort: ISL, mal gérée, s'est endettée au delà du raisonnable et a été déclarée en faillite. Un liquidateur est intervenu et a, comme c'est son devoir, pour dédommager les créanciers, cherché à récupérer les sommes qui ne lui semblaient pas correspondre à des activités normales.

Le pull-over s'est vite détricoté et un juge d'instruction est saisi de l'affaire.

La question que je me pose est celle-ci: la FIFA, au même titre que Goldman Sachs, Morgan Stanley est-elle selon l'expression consacrée "too big to fail" et l'affaire sera-t-elle étouffée ou bien verra-t-on sortir du siège suisse de la FIFA quelques-uns de ses dirigeants menottes aux poignets? En d'autres termes "Y a-t-il quelque chose de pourri au royaume du foot-ball?" ou "Y a-t-il du foot-ball au royaume de la pourriture?"

Je penche pour la première hypothèse.

( Source: Le Monde.fr qui inclut dans un de ses deux articles d'aujourd'hui des extraits d'une édifiante émission d'Arte sur le sujet)

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16 octobre 2010 6 16 /10 /octobre /2010 08:26

Et pourquoi insisté-je? Parce que le gouvernement continue son bourrage de crâne. Et ses opposants aussi. Ils apparaissent tous intellectuellement incapables d'adopter sur la question des retraites un point de vue différent. En effet, les uns comme les autres partent de ce postulat, rappelé hier encore par Philippe Daubresse, qui est ou qui croit être ministre de la Jeunesse et des Solidarités actives: "Il faut travailler plus car nous allons vivre plus longtemps". 

Nous? Qui ça "nous"?

Nous! Nous qui ne sommes pas des être vivants, des individus, des citoyens mais des objets statistiques manipulés par des comptables.

A la possibilité que, mauvais Français que nous sommes, nous dépassions les soixante-quinze ans et que donc, en quittant le boulot à soixante ans, nous profitions de quinze ans de retraite ("profiter", c'est vite dit: les statistiques -toujours elles!- fixent à soixante-cinq ans la limite de la vie "en bonne santé"),

nos chefs (de droite comme de gauche), veulent nous imposer la certitude de travailler au moins deux ans de plus, ce qui, entre nous, ne risque pas d'allonger notre espérance de vie.

C'est un marché de dupes. Ceux qui nous forcent à l'accepter sont des escrocs.

Et ceux qui dépasseront de justesse cette nouvelle "borne d'âge" et qui crèveront à soixante quatre ans (ce n'est qu'un exemple)? Et qui n'auront joui que de deux ans de paix, loin des chefs, des horaires à respecter et des objectifs à tenir? Et ceux qui mourront avant de voir la fin de leur carrière comme certains de mes amis?

L'allongement de l'espérance de vie est un progrès indiscutable pour ceux qui vivent à notre époque. Mais ce ne doit pas être un argument utilisé contre ceux qui arrivent à l'âge où les années les plus dures sont les dernières. Ceux qui utilisent cet argument se déconsidèrent à mes yeux.

Ils traitent les êtres humains comme ils ont traité les centrales nucléaires: en prolongeant d'un trait de plume leur durée d'activité.
Les gens ne sont pas des machines.

PS: Nous avons un ministre de la Jeunesse et des solidarités actives! Ce titre grotesque (pourquoi pas un ministre de la maturité et des libertés anti-dérapantes?) me fait penser au "ministère des démarches ridicules" inventé par les Monty Python. Pour ne pas vous énerver, je n'ai pas mis la photo du bonhomme pour illustrer cet article. Disons qu'il a un visage qui ne respire ni la jeunesse, ni la solidarité, ni même l'activité.

 

 

 

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15 octobre 2010 5 15 /10 /octobre /2010 17:14

Si on compare les deux projets de réforme des retraites (celui du PS et celui de l'UMP), on s'aperçoit que les différences sont minimes.

Parce que -franchement- quarante ans et demi de cotisations pour avoir droit à une vraie retraite, si on commence à travailler à vingt-et-un ans, ça donne bien soixante-deux ans? Non? Sans compter que la majorité de ceux qui ont encore de longues années devant eux avant de pouvoir quitter l'établi, peut s'attendre à ce qu'une nouvelle réforme les concerne, les touche ou même les frappe.

Que sera le système dans vingt ans? Ni les uns ni les autres n'ont de réponse.

L'UMP s'y est prise comme un manche: passage en force, arrogance et refus de prendre en compte les injustices que sont d'une part le maintien de certains privilèges et d'autres part l'insistance à ne pas tenir assez compte de certaines situations pour lesquelles il est indispensable de prévoir des aménagements (mères de famille ou pénibilité par exemple). Sans parler du bruit de casseroles qui accompagne chacune des interventions du ministre du Travail.

Le PS en est réduit à discuter de ces points de détail pour se différencier de l'UMP en passant rapidement et sans être trop précis sur les points principaux de la réforme sur lesquels il s'applique à mettre d'autres mots sur les mêmes réalités.

D'autant plus que tout le monde s'entend pour affirmer que l'espérance de vie augmente et que c'est une raison pour punir ceux qui risquent de s'accrocher au delà du raisonnable comptable en réduisant la durée de leur retraite à son début. Comme s'il fallait leur faire payer les progrès de la médecine.

Pourquoi ne pas réduire cette durée sur la fin?

Un marché pour mon EUTHANASIOL?

Quoi qu'il en soit, est-ce que ça vaut la peine d'envoyer les lycéens se faire castagner?

PS: Privilèges? Juste un exemple: dans certains départements chaque année de service compte double pour les gendarmes sans que la charge de travail ou les risques soient supérieurs à ceux que rencontrent leurs collègues des autres départements. C'était encore le cas il n'y a pas très longtemps. Est-ce que cette disposition est toujours en vigueur?

 

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14 octobre 2010 4 14 /10 /octobre /2010 18:23

Sans qu'on nous ait demandé notre avis, les négociations pour l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne ont débuté en 2005. On ne l'a pas non plus demandé aux Turcs. Tout cela a été fait dans les hautes sphères de l'Eurocratie, là où décident des gens qui "savent ce qui est bon pour nous", là où on parle de la France et non des Français ou de la Turquie et non des Turcs.

Or les sondages indiquent que, dans leur grande majorité, les Européens sont contre l'adhésion de la Turquie et que les Turcs n'y sont pas non plus favorables se sentant plus proches des pays arabo-musulmans.

Cela n'a pas empêché  l'Europe de verser à la Turquie presqu'un milliard d'euros sur sept ans (la part de la France est de 127 millions) pour l'aider à préparer cette adhésion.

Des députés UMP viennent de déposer un amendement au projet de loi de finances visant à supprimer la part française de cette subvention.

Eh bien! Pour une fois, je suis d'accord avec l'UMP!

Je serai encore plus d'accord (sur ce point seulement) quand elle présentera un amendement visant à supprimer les 166 millions d'euros qu'au titre de l'aide au développement la France verse à ... la Chine.

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14 octobre 2010 4 14 /10 /octobre /2010 17:39

La politique, ce peut être la gestion des affaires publiques pour laquelle s'opposent les partis qui ont des conceptions différentes de cette gestion. Mais ce peut-être aussi la conduite d'autres affaires dans lesquelles la démocratie n'a que très peu de place et dans lesquelles on trouve surtout des connivences pour ne pas dire des complicités entre gens qui se combattent quand ils sont sur le devant de la scène et s'entendent comme larrons en foire dans les coulisses.

L'affaire de l'attentat de Karachi semble être de celles-là.

L'une des hypothèses soulevées par l'instruction de M. Trévidic est que l'arrêt des versements des commissions promises au Pakistan par le gouvernement Balladur aurait enclenché un mécanisme conduisant à l'attentat, dans lequel ont péri, en 2002, 14 personnes, dont 11 Français.

Le juge Van Ruymbeke estime, dans une ordonnance datée du 6 octobre, qu'un lien peut être établi entre d'éventuelles rétro-commissions opérées en France à l'occasion de ce marché, via plusieurs intermédiaires, et l'alimentation suspecte du compte de campagne de M. Balladur.

En effet, les rapporteurs chargés d'inspecter les comptes de l'ancien premier ministre relèvent plusieurs anomalies de taille, dans leur rapport que Le Monde a pu consulter. Ils dénoncent le versement en espèces de 10 250 000 francs (1 562 602 euros), le 26 avril 1995, "dépourvu de tout justificatif (...) et dont l'origine n'est accompagnée d'aucun commencement de preuve". Et les rapporteurs de préciser : "Le candidat ne sait manifestement pas quelle argumentation opposer aux questions [des] rapporteurs."

Curieusement, le Conseil constitutionnel présidé par M. Dumas finira pourtant par valider les comptes de M. Balladur, au grand dam des rapporteurs au cours d'une séance houleuse.

"Ce rapport des enquêteurs du Conseil constitutionnel est accablant, déclare le député PS Bernard Cazeneuve, rapporteur de la mission d'information parlementaire sur l'attentat de Karachi. Nous souhaitons savoir pourquoi le Conseil constitutionnel est allé à l'encontre de l'avis de ses rapporteurs."

Et c'est ici qu'on commence à ricaner.

Balladur incapable de dire d'où viennent ces dix millions de francs, les rapporteurs qui lèvent ce lièvre de belle taille et Dumas qui, contre leur avis et dans une "séance houleuse", valide les comptes, c'est déjà gros.

Mais là où cela devient énorme, c'est quand Roland Dumas, interrogé, déclare n'avoir gardé aucun souvenir de la chose.

Et quand l'actuel président Jean-Louis Debré,trouve cette excuse:

"Toutes les archives sont entreposées à Fontainebleau, ..... nous n'avons plus rien rue Montpensier, il faudrait que j'aie une bonne raison pour rapatrier les archives. Donc, en l'état, je ne vois pas comment tirer les choses au clair...".

Il faut dire que l'amnésie n'est pas punie par la loi et que Fontainebleau, c'est loin!


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13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 09:19

La contestation prend de l'ampleur et Sarko se retrouve face à une foule de mécontents qui ont pris prétexte de sa réforme des retraites (très mal fichue au demeurant) pour lui faire savoir que, pour reprendre une formule qu'il croyait adroite: "ça commence à bien faire". Au-delà des retraites, c'est toute la Sarkozie qui vacille.

Et pourtant, que de conseillers l'ont assisté pour l'aider à amener le pays dans la panade où il se trouve! Tous plus diplômés, pontifiant, décorés, propres sur eux et bien dégagés autour de oreilles les uns que les autres mais surtout loin, très loin du peuple.

Et voilà le travail! Ce qui d'après notre président ne serait pas si grave s'il ne sentait pas que son fauteuil commence à lui chauffer le fondement.

2012 n'est pas si loin, trop près pour redresser la barre au dire de certains qui se demandent s'il va même pouvoir y arriver.

On en est à dénombrer les manifestants, à faire la liste des UMP qui prennent du recul, à espérer qu'aucun lycéen ne se retrouvera à l'hôpital, qu'aucune vitrine ne sera brisée ni aucune voiture brûlée par des "éléments incontrôlés", que l'on ne sera pas obligé, comme en 68 à Nanterre, de compter sur la CGT pour "calmer" les étudiants.

On en est surtout à espérer que l'hiver sera précoce et que le temps, mieux qu'une négociation, rafraîchira les ardeurs revendicatives et videra les rues.

C'est pourquoi, parmi tous les conseillers, il y en a un qui doit être encore plus consulté que les autres: le conseiller météo.

Comment? Il n'y a pas de conseiller météo?

Il en faudrait un: c'est le seul espoir qui reste.

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(Henri Jeanson)

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