On s'habitue à la glissade. Je signalais vendredi que la baisse de 3,59% de la Bourse de Paris était passée quasiment inaperçue des médias. Il faut dire que la France décérébrée attendait le retour de DSK. A chacun ses priorités.
Aujourd'hui, c'est de 4,73% qu'elle chute. Plus de 8% en deux séances!
L'inquiétude est générale et les baisses en Europe sont comparables (le record est allemand: moins 5,28%).
Il y a encore des gens pour dire: "On s'en fout, on n'a pas d'actions, ni de titres souverains, ni d'obligations, ce sont des problèmes de riches".
Les pauvres! Ils ignorent qu'ils ont des actions et des obligations!
Leur caisse de retraite en a, leur compagnie d'assurance en a et même La Poste! (Voir PTT). S'ils avaient été sur le Titanic, ils auraient dit: "L'iceberg a ouvert la coque au niveau des cabines de première classe? On s'en fout! Que les riches se débrouillent! Nous, on est en troisième classe".
De plus en plus ouvertement, on parle d'effondrement du système financier et monétaire mondial (amusez-vous à taper ces mots sur Google, il y en a des pages). Goldman Sachs a même étudié la possibilité de tirer profit de cet éventuel effondrement.
Étonnez-vous après ça qu'en France le prix des terres agricoles monte aussi vite que le CAC40 s'effondre et que les "investisseurs" et les pays disposant de ressources financières achètent aux pays pauvres d'énormes surfaces cultivables.
Ils commencent à comprendre que l'argent ne se mange pas.
Une prochaine fois, je vous parlerai de notre déficit tricolore.
Il n'y a pas que le monde dans la vie, il y a aussi la France.