En flot ininterrompu, les immigrants arrivent aux frontières de l'Europe. Par Lampedusa, par les Pyrrénées, par l'Europe de l'Est, en Guyane ou à Mayotte, dans ce nouveau département français (il nous manquait, celui-là!).
Ils sont accueillis, plutôt mal que bien d'ailleurs. Et quelquefois, ils se plaignent: "Une émeute a éclaté mardi 16 août à Malte dans un centre de rétention d'immigrants, faisant 19 blessés, dont 15 policiers, 3 soldats et un immigrant, a annoncé la police maltaise". (source: Le Monde.fr)".
La majorité d'entre eux réussira cependant à s'installer, grossira les rangs de la "diversité" (mais sans niqab!) et finira par exprimer de "justes revendications". Et seule une minorité d'entre eux basculera dans la délinquance ou l'islamisme, selon le discours officiel.
Devant cette réalité, les politiques ont plusieurs attitudes:
- l'extrême droite en fait son cheval de bataille mais ses propositions concrètes sont inapplicables: il est humainement impossible de refouler les coques de noix sur lesquels ils arrivent et de ne pas recueillir ceux qui se noient. Il est matériellement impossible d'expulser un si grand nombre de personnes même si on ne tient pas compte de l'opposition des associations qui les soutiennent et si on ne tient pas compte que beaucoup d'entre elles ont acquis la nationalité française ou sont parents d'enfant nés en France;
- la droite roule des mécaniques en affichant ses résultats en milliers de "reconduites à la frontière" sans avouer que les chiffres avancés sont très inférieurs au nombre d'entrants;
- la gauche adopte l'attitude de l'autruche, parle de solidarité et de co-développement, voit dans l'immigration "une chance pour la France" (sans se demander si c'est une chance pour les Français) et compte sur l'immigration "pour payer les retraites";
- l'extrême gauche, internationaliste par tradition, refuse de considérer la réalité en allant jusqu'à affirmer que le nombre d'étrangers n'a pas varié depuis vingt ans (qui paiera nos retraites, dans ce cas?).
Tout ça pour dire qu'on est foutus.
Et que si on voulait nous lâcher la grappe avec une immigration contre laquelle on ne peut ni ne veut rien faire et même dont il est très mal vu de parler, ça nous ferait des vacances.
Un dernier point, si l'immigration est une chance pour la France, pourquoi ne va-t-on pas chercher les candidats à l'immigration avec de "vrais" bateaux au lieu de les laisser payer des passeurs pour avoir la possibilité de se noyer. A moins qu'on ne considère que c'est une manière de sélectionner les plus forts et les plus débrouillards?
Salaud de Darwin!