Il aurait pu faire un discours de président.
Il nous a servi un discours de droite.
Il aurait pu faire un discours de président.
Il nous a servi un discours de droite.
Tepco a demandé aujourd'hui une aide publique de mille milliards de yens (9,4 milliards d'euros).
Un panel d'experts mandatés par le gouvernement a estimé à quelque 4 540 milliards de yens (42,5 milliards d'euros) le montant des compensations que Tepco devra verser d'ici à mars 2013.
L'opérateur de la centrale nucléaire accidentée a annoncé aussi avoir achevé les travaux de couverture du réacteur n°1, afin de limiter les rejets radioactifs.
Par ailleurs, un comité d'experts mandatés par le gouvernement a compilé un rapport d'étape selon lequel il faudra trente ans ou plus (!) pour démanteler les réacteurs n°1 à 4 du complexe atomique.
(source: LeMonde.fr)
... il y a le nucléaire.
Une très forte contamination radioactive du milieu marin s'est produite après l'accident de la centrale de Fukushima.
"Ce rejet radioactif en mer représente le plus important apport ponctuel de radionucléides artificiels pour le milieu marin jamais observé. Ce résultat est environ deux fois plus élevé que celui estimé par l'IRSN en juillet et vingt fois plus important que l'estimation faite par l'opérateur japonais Tepco, publiée en juin", précise l'IRSN (Institut français de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire). dans une note d'information.
Cette note arrive à point nommé: au moment où tout le monde regarde ailleurs et se demande si l'euro, l'Europe, le beurre et les épinards vont durer jusqu'à Noël.
Il est socialiste et, pendant les primaires du PS, il a été un soutien fervent (je n'ai pas écrit groupie) de François Hollande. Maintenant que François est le candidat officiel de la gauche confortable, il continue.
Cela ne m'empêche pas de visiter son blog.
Ce qui prouve que je ne suis pas sectaire.
En revanche, je suis flemmard et quand quelqu'un écrit un article que j'aurais pu écrire, je ne me fatigue pas à répéter ce qu'il dit.
Surtout que cette fois-ci, il est un peu plus rigolo que d'habitude (vous voyez ce que je veux dire par "que j'aurais pu écrire").
Allez-y voir. Vous me direz ce que vous en pensez.
Vous pouvez aussi déguster un autre son de cloche qui n'est pas si différent quoique je présume que son auteur n'a pas beaucoup de copains rue de Solferino.
Supposons que vous soyez le PDG d'une boîte qui fabrique des trucs (1) .
Supposons que l'année dernière ait été une année faste.
Vous avez vendu une belle quantité de trucs à croire que chacun voulait le sien.
Vous avez fait un bénéfice confortable qui vous a permis en plus de rembourser tous vos emprunts.
Et tout à coup, vous constatez que votre carnet de commandes pour 2012 est presque aussi vide que la boîte à idées de l'UMP (ou du PS, chacun pense ce qu'il veut).
Pour une raison inconnue, plus personne ne veut de truc. On dirait que la mode a passé.
Qu'est ce que vous faites?
Si vous laissez filer, vous continuerez à payer vos ouvriers qui se croiseront les bras devant vos machines à l'arrêt et vous courez à la ruine.
Si vous êtes un bon gestionnaire, vous vous dites: "Je vais être obligé de licencier".
Si vous êtes plutôt gentil, ça vous fend le coeur.
D'autant plus que le syndicat majoritaire dans la boîte envoie son délégué affirmer devant micros et cameras que: "C'est scandaleux, la société a fait des bénéfices l'an dernier et est en excellente santé financière".
C'est dur, la vie.
(1) wagons plats pouvant servir au transport de marchandises
Il a essayé une fois en me mettant d'office en lien avec facebook. J'ai protesté et je n'ai pas été le seul et on nous a proposé le moyen de supprimer le petit "f" bleu en bas de nos articles.
Et puis, il a récidivé en nous mettant sans qu'on le demande twitter et d'autres petites choses que le bon DR WO a appelé des morpions;
Et j'ai pu encore une fois effacer ces petite chiures qu'il avait glissé au bas de nos articles.
Il ne se lasse pas! Maintenant, c'est au moment où OB nous avise de la publication d'un article qu'il nous colle un cartouche plein de ces petites saloperies qu'on a le culot d'appeler "sociales".
et il récidive en bas de page en nous reproposant ses "options".
Quelqu'un peut-il m'indiquer comment on peut supprimer cette nuisance?
Ça m'énerve! Oh que ça m'énerve!
Le cadavre du dernier rhinocéros de Java (ou rhinocéros de la Sonde) a été découvert dans le parc national de Cat Tien. Il a été tué par des braconniers et sa corne lui a été retirée.
La corne de rhinocéros est utilisée dans la "médecine traditionnelle" asiatique qui lui attribue des vertus aphrodisiaques.
Il faut des responsables à cette crise! Et même des coupables! Quelles têtes vont devoir tomber? Qui va-t-on pendre à la lanterne?
Ne cherchez pas!
Les "gens qui savent" vous les désignent: ce sont les marchés financiers et les agences de notation.
Eh bien, je vous le dis les "gens qui savent" vous bourrent le mou.
Car ces marchés financiers ne font que prêter de l'argent à ceux qui leur en demandent et les agences de notation ne font qu'estimer la solvabilité des emprunteurs.
Un pays qui présente un budget en équilibre où les recettes (principalement les impôts) correspondent aux dépenses (les services de l'état au sens large) n'a que faire des marchés financiers et se contrefiche du triple A que lui donne Moody's.
Les marchés financiers ne peuvent pas forcer les gouvernements à prendre leur argent.
Ce sont les "gens qui savent" qui nous ont mis dans cette panade.
En préférant emprunter plutôt que de bien gérer le budget de l'Etat; en distribuant des faveurs aux privilégiés pour qu'ils aient intérêt à les maintenir en place; en achetant la paix sociale à ceux qui ont un pouvoir de nuisance par une distribution immédiate des "fruits d'une croissance" qui tarde à venir et qu'on attend toujours; en cachant ce tripatouillage derrière l'expression "relance par la consommation".
En signant -et fiers d'eux en plus!- un "pacte de stabilité" officialisant le déficit et en le limitant à 3%. et, comme tout automobiliste, en s'autorisant un dépassement de la limite.
En calculant ces 3% de déficit par rapport au PIB et non pas -en bonne comptabilité- par rapport aux recettes.
En définissant ce PIB de manière qu'on dira "poétique":le total des biens et services finaux donnant lieu à une valeur ajoutée sans hiérarchisation de l'utilité ou de la réalité de ces biens et services.
Avec cette accumulation d'erreurs, d'obstination dogmatique, de gaspillages, on ne pouvait qu'aboutir à la crise actuelle.
Et -"courageusement"- on désigne les boucs émissaires: les marchés financiers qui ont le culot de demander un intérêt pour les sommes qu'ils prêtent et les agences de notations qui osent suggérer que certains emprunteurs n'ont peut-être pas les moyens ni même la volonté de rembourser les emprunts qu'ils contractent.
Ah! S'il n'y avait pas de dentistes, on n'aurait jamais mal aux dents.
Le terrain des crises, on le sait, est propice à l'éclosion des idéologies extrémistes et des croyances irrationnelles.
Et, réciproquement, l'apparition de plus en plus fréquente sur la blogosphère de ce genre d'opinions et du vocabulaire qui les traduit est un excellent indicateur de la gravité d'une crise.
Des extrême-gauches les plus radicales aux extrême-droites les plus fanatiques, tout l'éventail des opinions simplettes et des solutions simplistes déferle sur le net.
Chacun désigne son bouc émissaire dont l'extermination doit résoudre tous les problèmes.
L'anti-sémitisme le plus répugnant, le stalinisme le plus dur, les intégrismes les plus grotesques qui n'osaient pas affronter la pitié, l'indignation ou le ridicule s'affichent maintenant sans honte. Les sectes apocalyptiques, les astrologies fumeuses, les prédictions délirantes trouvent depuis peu un nouvel auditoire.
Et beaucoup, ayant perdu toute confiance dans leurs gouvernants (et à juste titre!), plutôt que d'en changer et de demander à leurs successeurs de réparer les erreurs commises préfèrent prêter l'oreille à des tribuns nihilistes et à des prophètes illuminés.
Nos démocraties imparfaites valent mieux que les dictatures régies par des malades mentaux. Méfions-nous: l'expérience du passé nous a prouvé que leur folie est contagieuse.
Hélas! On sait bien que les foules ne suivent pas ceux qui prêchent la modération.
Tant pis! Pour ma part, même si je ne suis pas entendu, j'affirme que je suis partisan de la modération la plus extrême.
DSK, après l'histoire du Sofitel de New-York, après les plaintes des putes américaines qu'il brutalisait, après l'affaire Banon, vient d'être impliqué dans un nouveau scandale où il apparaît non seulement comme l'obsédé pervers que l'on connaît mais en plus comme un corrompu qui se faisait offrir ses prestations sexuelles hors de prix par une entreprise de BTP.
Oui, mais pendant ce temps-là, on ne parle pas des vrais problèmes des Français!
Balladur, un temps donné gagnant contre Chirac en 1995, est fortement soupçonné d'avoir présenté des comptes de campagne falsifiés pourtant validés par Roland Dumas, ce qui a permis qu'on lui rembourse ses frais de campagne. Il est toujours incapable d'indiquer d'où venaient les dix millions de francs en billets de cinq cents francs qui ont été versés à son budget. Cerise sur cet étron, Sarkozy a participé au montage financier tordu destiné à cacher l'origine de ce pognon qu'on soupçonne avoir fait le détour par Karachi.
Oui, mais pendant ce temps-là, on ne parle pas des vrais problèmes des Français!
Woerth essaie de se faire discret sur la vente amicale de l'hippodrome de Compiègne et ses relations avec Liliane Bettencourt.
Georges Tron, podophile maniaque, n'est pas encore sorti de ses petits ennuis.
Roselyne Bachelot, Xavier Bertrand et Sarko (encore lui!), sont bien silencieux sur les tripotages, copinages et magouilles diverses qui ont permis à Servier de tuer entre cinq cents et deux mille morts (estimation à la louche des services compétents) avec son Mediator et d'être promu par Sarko à l'un des plus hauts grades dans l'ordre de la légion d'honneur (ils sont moins de cent à l'avoir).
Oui, mais pendant ce temps-là, on ne parle pas des vrais problèmes des Français!
A Marseille, le président du Conseil général, sénateur socialiste, est mis en examen pour "association de malfaiteurs".
A Lille, bastion socialiste et fief de la candidate malheureuse à la primaire de son parti (celle qui avait conclu avec DSK le "pacte de Marrakech"), c'est Eiffage qui a remporté l'appel d'offres pour la construction du Grand Stade. Vous savez bien: cette entreprise qui (voir plus haut).
Oui, mais pendant ce temps-là, on ne parle pas des vrais problèmes des Français!
Et si on parlait de ces ministres et députés (au fait, MAM et son Jules, qu'est-ce qu'ils deviennent?) qui avaient l'habitude de se faire payer leurs vacances par les dictateurs de pays à palmiers qu'ils soutenaient quand ils n'en profitaient pas pour effectuer quelques opérations immobilières exotiques?
Oui, mais pendant ce temps-là, on ne parle pas des vrais problèmes des Français!
Je n'en rajoute pas, la presse se fait souvent l'écho des nombreux petits ennuis que nos excellences ont avec la Justice.
Tous pourris? OUI!
Il y a les coupables mais il y a aussi tous ceux qui, sans doute plus honnêtes, connaissant les turpitudes de leurs collègues, demeurent dans le même parti qu'eux, siègent sur les mêmes bancs et les couvrent de leur indulgence quand ils ne les assurent pas de leur solidarité.
Oui, mais pendant ce temps-là on ne parle pas des vrais problèmes des Français!
ET SI LE VRAI PROBLÈME DES FRANÇAIS ÉTAIT D'ÊTRE GOUVERNÉS PAR CETTE BANDE DE MALHONNÊTES QUI, SI ON EN JUGE PAR LA CRISE DANS LAQUELLE ILS NOUS ONT PLONGÉS, N'ONT MÊME PAS L'EXCUSE DE LA COMPÉTENCE?
Au pays des aveugles, les borgnes sont rois.
Ceux qui ont leurs deux yeux sont regardés de travers.
"Si tu risques
de croiser quelqu'un
qui veut faire ton bonheur,
change de trottoir!"
(Henri Jeanson)
Certes, nous sommes embarqués sur le Titanic mais il n'y a pas de quoi s'inquiéter: en cas de problème on nous transfèrera sur le radeau de la Méduse.
Copyright? Bof! Si ce que j'écris vous plaît, vous pouvez le recopier. Si vous êtes gentils, vous pourrez dire que j'en suis l'auteur. Sinon, je ne vous ferai pas un procès.