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21 mai 2008 3 21 /05 /mai /2008 10:55

Jean Sarkozy a été élu au conseil général des Hauts-de-Seine.

Il y en a qui trouvent qu'on pousse le bouchon un peu loin dans la démocratie héréditaire.

Mais pourquoi donc ne pourrait-on pas être élu de père en fils?

Je suis bien moi-même électeur de père en fils!

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19 mai 2008 1 19 /05 /mai /2008 14:20

Nicolas Hulot, pour décrire l'évolution de notre planète nous a livré "Le syndrome du Titanic". 

Naples qui étouffe sous les ordures qu'elle continue à produire et où éclatent ce qu'on pourrait appeler des "émeutes des déchets", où les pouvoirs publics sont impuissants ou corrompus et où la Camorra fait encore la loi, serait plus et mieux une image en réduction de notre planète et de l'avenir qui nous attend que le Titanic.

Nicolas, reprends la plume!

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19 mai 2008 1 19 /05 /mai /2008 14:06
Commentaire d'un chroniqueur soutien de Ségolène Royal qui a annoncé sa candidature à la direction du P.S. :

" ... forte de ses dix-sept millions de voix au second tour de l'élection présidentielle..."

N'exagérons pas. N'importe quel candidat de gauche aurait recueilli quelques millions de voix.

Certains au P.S. et ils sont nombreux (trop nombreux?) pensent qu'ils auraient fait mieux sans forcer leur talent et que donc ils peuvent légitimement se dire "forts du score qu'ils auraient pu réaliser".

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19 mai 2008 1 19 /05 /mai /2008 11:30
Encore une réunion de l'ONU! A Bonn, cette fois.

On va y parler de bio-diversité. Constat catastrophique, comme d'habitude. Les objectifs de réduction de la diminution d'espèces vivantes (faune et flore confondues) ne seront pas atteints, loin s'en faut. Notons au passage qu'il s'agissait seulement de ralentir le processus non de l'interrompre. Quant à savoir dans quelle mesure on voulait le ralentir  ...

Comme on le voit, même modestes ces objectifs sont encore hors de portée. Et "modeste" est un euphémisme! Ralentir une évolution qui mène au désastre ne l'empêchera pas d'arriver. Il arrivera un peu plus tard, voilà tout. Sauf si on accorde quelque crédit aux propos d'un expert interrogé sur le sujet : "On trouvera toujours quelque chose". Ce qui signifie qu'en ce qui le concerne et malgré sa qualité d'expert, il n'a encore rien trouvé. Et donc qu'il faut donc une sacrée dose d'optimisme pour être rassuré.

On se dirige donc vers un avenir où notre planète ne serait plus couverte que de blé, de maïs et de riz . Une partie de ces plantes servirait à la consommation humaine, une autre à faire tourner les moteurs et la dernière partie nourrirait des bovins (viande et lait), des porcs (dans le cochon tout est bon) et des volailles.

Parmi les arguments avancés par les défenseurs de l'environnement, il y a le coût de cette perte de bio-diversité. J'ai entendu le chiffre de deux mille milliards de dollars par an au cours des années à venir.

On atteint ainsi des sommets de bêtise. Un technocrate tirerait les conséquences de cette estimation en édictant le règlement suivant :

" Jusqu'à l'extinction totale de la bio-diversité et conséquemment à la fin du monde, les sociétés de l'agro-alimentaire, des bio-carburants et de la mise en valeur des espaces naturels, pour compenser les dommages irréversibles qu'elles auront fait subir à la planète, verseront conjointement et solidairement une somme de deux mille milliards de dollars par an à un fonds spécial géré par l'ONU. Les sommes recueillies serviront à  ... à quoi au fait?"


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19 mai 2008 1 19 /05 /mai /2008 08:47
Le Nouveau Centre qui se réunissait en congrès pour -entre autres choses aussi importantes- se chercher un nouveau nom et devenir par la même occasion l'Ancien Centre, dévoile le premier résultat de ses cogitations: ce serait "Solide". On croit savoir que ce vocable est la contraction de "social" et de "démocrate". Pour le "li", j'ai mal entendu : ma radio grésillait. Peut-être "liberté".

Mais ça ne fait rien, c'est quand même rigolo. D'abord parce que la solidité n'est pas le premier mot qui vient à l'esprit quand on pense aux ralliés de la onzième heure à Sarkozy, ensuite parce qu'on ne peut se défendre de croire que ce nom est plus un slogan qu'un idéal politique ou même seulement un projet.

Si Sarkozy veut continuer à s'appuyer sur Hervé Morin et ses copains, il a intérêt à se méfier de leur solidité proclamée. Elle a des chances de correspondre autant à la réalité que ces emballages rétifs sur lesquels est inscrit "ouverture facile".

Mais tout ça n'est pas définitif. Le nouveau nom sera "entériné" dans quelques semaines. Il est encore temps d'en trouver un autre encore plus ronflant.

On peut leur proposer U.P.D.F. qui aurait l'avantage de rappeler l'ex-parti giscardien et qui signifierait "Une Part Du Fromage". Ou BTS (Bayrou tout Seul). 

Ou PED qui pourrait se lire Parti Européen Démocrate mais aussi Pur Et Dur. Pur et dur, ce serait bien mais ça aurait un défaut, celui d'être encore moins crédible que Solide.
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18 mai 2008 7 18 /05 /mai /2008 13:39
Il n'y a que deux façons de vieillir : devenir anarchiste ou devenir gâteux
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18 mai 2008 7 18 /05 /mai /2008 13:36


"Quand on n'a pas de tête, il faut avoir des jambes" 
                                                            

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17 mai 2008 6 17 /05 /mai /2008 18:51

... sur l'écran de ma télé, Ségolène Royal affiche l'air de quelqu'un très content de soi.
Que cet air naturel semble assez raide pour avoir été longuement répété devant une glace importe peu. Ce n'est peut-être qu'une impression. Soyons indulgents. C'est sa professeur de maintien qui est à blâmer.

Mais ensuite, elle ouvre la bouche et là, elle a tort. On se demande si elle n'a pas pris des cours de diction avec la dame qui tenait l'harmonium dans mon village. Elle entonne un cantique très rythmé mais on n'entend que les paroles, pas la mélodie. C'est très curieux.

Heureusement, les assistants semblent acquis à sa cause et applaudissent la dame qui veut être leur chef ou plutôt qui consentirait à le devenir s'ils insistaient (et -bien entendu- plus si affinités).

Les dents que découvre le sourire laissent entendre qu'ils ont intérêt à insister.

Je salive déjà en pensant à tous les discours que prononceront ceux qui se déclarent ses amis. Les premières réactions laissent augurer de franches séances de rigolade.

Comme nous sommes en week-end, le Nouveau Centre se réunit en congrès à Nîmes. Concession au folklore local, les premiers rangs arborent un foulard rouge sur leur costume "gris ENA". Personne ne leur a dit qu'ils ressemblent à des figurants prêts à se grouper derrière Peppone dans un remake colorisé de Don Camillo. Sur l'image, il ne manquait que la faucille et le marteau et le portrait de Joseph Staline.

Communication importante de leur leader, (un certain Morin qui, nous dit-on, serait ministre de la Défense) : le parti va changer de nom. "Il s'est créé dans l'urgence" quand des centristes ont cru le moment venu de quitter Bayrou pour rejoindre qui vous savez. Dans quelque mois on connaîtra ce nouveau nom. Suspense insoutenable! Quant à ce qu'ils veulent faire, c'est évident : continuer comme ça. Tant qu'il y a du foin dans le râtelier pourquoi changer d'écurie?

Et qui vous savez? Il se fait oublier. Alors, oublions. Il sera toujours temps de se plaindre ou de ricaner. 

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17 mai 2008 6 17 /05 /mai /2008 15:56
Refuser les secours qu'on vous propose quand la terre a tremblé ou que le vent a soufflé trop fort pour finir par les accepter "au compte-gouttes" (expression qu'on a entendue des centaines de fois à propose de la Birmanie) ou du bout des lèvres et seulement de pays asiatiques (il vaut mieux que les sauveteurs soient jaunes) et avec quelques jours de retard semble la règle dans les pays au gouvernement  dont l'autorité s'exerce "vigoureusement".

Pourquoi donc? Mauvaise appréciation de la situation? Panique de l'Etat qui ne souhaite pas que des intervenants extérieurs soient témoins de leur incurie? Présomption des responsables espérant s'en tirer seuls et accaparer ainsi tout le mérite ?

Recourons comme Salvador Dali à la "paranoïa critique"! Une explication plus logique nous vient alors à l'esprit.

A notre époque qui a fait de la communication la valeur suprême et de l'image la priorité, on peut imaginer que des sauveteurs étrangers (pour citer un exemple, une protection civile occidentale avec ses équipes cynophiles), suivis de journalistes avides de scoops, intervenant quelques heures à peine après une catastrophe pourraient extraire des décombres tout frais de nombreux survivants reconnaissants.

Imaginez alors que des journalistes puissent braquer leurs caméras sur cette scène ô combien émouvante mais aussi ô combien préjudiciable à l'entretien du nationalisme primaire et du racisme implicite, fonds de commerce de toute dictature qui se respecte (et heureusement qu'elle se respecte car elle ne peut pas compter sur la communauté internationale pour le faire).

Voilà pourquoi, en cas d'urgence, il est urgent d'attendre quelques jours, le temps que le nombre de rescapés diminue et qu'il n'y ait plus que des cadavres à extraire des ruines. Et que les survivants (si survivants il y a) soient uniquement secourus par des sauveteurs du cru.

En revanche, il est essentiel de filmer les dirigeants du pays devant leurs troupes brandissant un gigantesque drapeau rouge ou (ça dépend du pays) serrant la pince de pauvre gens hébétés et couverts de boue qui n'ont même plus la force de ricaner en voyant le chapeau ridicule qu'arbore leur visiteur en tenue impeccable.

Et les J.O. dans tout ça?

Voyons le bon côté des choses : ils auraient pu être attribués à la Birmanie.
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15 mai 2008 4 15 /05 /mai /2008 21:18
C'est à peine commené que j'en ai déjà plus qu'assez.

Je veux parler de Cannes, de son festival, du Martinez , de la montée des marches, des photographes mitrailleurs, de la Croisette, des films géniaux dont la plupart seront oubliés dans quelques semaines (on aura du mal à les fourguer en DVD chez Leclerc à prix soldé), des journalistes qui trouvent ces navets géniaux, des chroniqueurs qui sont  tellement contents d'être là qu'ils trouvent tout le monde génial à condition qu'il ait une barbe de trois jours et des lunettes de soleil ou qu'elle ait les glandes mammaires à plus d'un mètre cinquante du sol, des intervieweuses hyper-actives heureuses d'avoir une interview exclusive avec quelqu'un qui parle anglais (preuve qu'il vient d'Hollywood), des américains qui, pour vendre leur film, enchaînent les interviews exclusives, des seconds couteaux des médias ou du show-biz tout contents de laisser entendre qu'ils ont été invités (ou qu'ils ont réussi à entrer sans invitation) à une fête super-géniale et exclusive, des stagiaires du micro-trottoir à la recherche de représentants du troisième âge local propres à servir de faire-valoir aux festivaliers, jeunes, beaux (ou -au moins- riches) mais tous fiers de leur goût de chiottes et de leur mauvaise éducation.

Heureusement, il y a les sinistrés de Chine et du Bengladesh. Les gens que nous montre la télé ne sont pas en smoking ou en robe du soir mais ils montrent plus de dignité et gardent figure humaine.
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  • : Le Huron, Pangloss et compagnie
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(Henri Jeanson)

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Certes, nous sommes embarqués sur le Titanic mais il n'y a pas de quoi s'inquiéter: en cas de problème on nous transfèrera sur le radeau de la Méduse.

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