15 mai 2008
4
15
/05
/mai
/2008
21:18
C'est à peine commené que j'en ai déjà plus qu'assez.
Je veux parler de Cannes, de son festival, du Martinez , de la montée des marches, des photographes mitrailleurs, de la Croisette, des films géniaux dont la plupart seront oubliés dans quelques semaines (on aura du mal à les fourguer en DVD chez Leclerc à prix soldé), des journalistes qui trouvent ces navets géniaux, des chroniqueurs qui sont tellement contents d'être là qu'ils trouvent tout le monde génial à condition qu'il ait une barbe de trois jours et des lunettes de soleil ou qu'elle ait les glandes mammaires à plus d'un mètre cinquante du sol, des intervieweuses hyper-actives heureuses d'avoir une interview exclusive avec quelqu'un qui parle anglais (preuve qu'il vient d'Hollywood), des américains qui, pour vendre leur film, enchaînent les interviews exclusives, des seconds couteaux des médias ou du show-biz tout contents de laisser entendre qu'ils ont été invités (ou qu'ils ont réussi à entrer sans invitation) à une fête super-géniale et exclusive, des stagiaires du micro-trottoir à la recherche de représentants du troisième âge local propres à servir de faire-valoir aux festivaliers, jeunes, beaux (ou -au moins- riches) mais tous fiers de leur goût de chiottes et de leur mauvaise éducation.
Heureusement, il y a les sinistrés de Chine et du Bengladesh. Les gens que nous montre la télé ne sont pas en smoking ou en robe du soir mais ils montrent plus de dignité et gardent figure humaine.
Je veux parler de Cannes, de son festival, du Martinez , de la montée des marches, des photographes mitrailleurs, de la Croisette, des films géniaux dont la plupart seront oubliés dans quelques semaines (on aura du mal à les fourguer en DVD chez Leclerc à prix soldé), des journalistes qui trouvent ces navets géniaux, des chroniqueurs qui sont tellement contents d'être là qu'ils trouvent tout le monde génial à condition qu'il ait une barbe de trois jours et des lunettes de soleil ou qu'elle ait les glandes mammaires à plus d'un mètre cinquante du sol, des intervieweuses hyper-actives heureuses d'avoir une interview exclusive avec quelqu'un qui parle anglais (preuve qu'il vient d'Hollywood), des américains qui, pour vendre leur film, enchaînent les interviews exclusives, des seconds couteaux des médias ou du show-biz tout contents de laisser entendre qu'ils ont été invités (ou qu'ils ont réussi à entrer sans invitation) à une fête super-géniale et exclusive, des stagiaires du micro-trottoir à la recherche de représentants du troisième âge local propres à servir de faire-valoir aux festivaliers, jeunes, beaux (ou -au moins- riches) mais tous fiers de leur goût de chiottes et de leur mauvaise éducation.
Heureusement, il y a les sinistrés de Chine et du Bengladesh. Les gens que nous montre la télé ne sont pas en smoking ou en robe du soir mais ils montrent plus de dignité et gardent figure humaine.