19 mai 2008
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11:30
Encore une réunion de l'ONU! A Bonn, cette fois.
On va y parler de bio-diversité. Constat catastrophique, comme d'habitude. Les objectifs de réduction de la diminution d'espèces vivantes (faune et flore confondues) ne seront pas atteints, loin s'en faut. Notons au passage qu'il s'agissait seulement de ralentir le processus non de l'interrompre. Quant à savoir dans quelle mesure on voulait le ralentir ...
Comme on le voit, même modestes ces objectifs sont encore hors de portée. Et "modeste" est un euphémisme! Ralentir une évolution qui mène au désastre ne l'empêchera pas d'arriver. Il arrivera un peu plus tard, voilà tout. Sauf si on accorde quelque crédit aux propos d'un expert interrogé sur le sujet : "On trouvera toujours quelque chose". Ce qui signifie qu'en ce qui le concerne et malgré sa qualité d'expert, il n'a encore rien trouvé. Et donc qu'il faut donc une sacrée dose d'optimisme pour être rassuré.
On se dirige donc vers un avenir où notre planète ne serait plus couverte que de blé, de maïs et de riz . Une partie de ces plantes servirait à la consommation humaine, une autre à faire tourner les moteurs et la dernière partie nourrirait des bovins (viande et lait), des porcs (dans le cochon tout est bon) et des volailles.
Parmi les arguments avancés par les défenseurs de l'environnement, il y a le coût de cette perte de bio-diversité. J'ai entendu le chiffre de deux mille milliards de dollars par an au cours des années à venir.
On atteint ainsi des sommets de bêtise. Un technocrate tirerait les conséquences de cette estimation en édictant le règlement suivant :
" Jusqu'à l'extinction totale de la bio-diversité et conséquemment à la fin du monde, les sociétés de l'agro-alimentaire, des bio-carburants et de la mise en valeur des espaces naturels, pour compenser les dommages irréversibles qu'elles auront fait subir à la planète, verseront conjointement et solidairement une somme de deux mille milliards de dollars par an à un fonds spécial géré par l'ONU. Les sommes recueillies serviront à ... à quoi au fait?"
On va y parler de bio-diversité. Constat catastrophique, comme d'habitude. Les objectifs de réduction de la diminution d'espèces vivantes (faune et flore confondues) ne seront pas atteints, loin s'en faut. Notons au passage qu'il s'agissait seulement de ralentir le processus non de l'interrompre. Quant à savoir dans quelle mesure on voulait le ralentir ...
Comme on le voit, même modestes ces objectifs sont encore hors de portée. Et "modeste" est un euphémisme! Ralentir une évolution qui mène au désastre ne l'empêchera pas d'arriver. Il arrivera un peu plus tard, voilà tout. Sauf si on accorde quelque crédit aux propos d'un expert interrogé sur le sujet : "On trouvera toujours quelque chose". Ce qui signifie qu'en ce qui le concerne et malgré sa qualité d'expert, il n'a encore rien trouvé. Et donc qu'il faut donc une sacrée dose d'optimisme pour être rassuré.
On se dirige donc vers un avenir où notre planète ne serait plus couverte que de blé, de maïs et de riz . Une partie de ces plantes servirait à la consommation humaine, une autre à faire tourner les moteurs et la dernière partie nourrirait des bovins (viande et lait), des porcs (dans le cochon tout est bon) et des volailles.
Parmi les arguments avancés par les défenseurs de l'environnement, il y a le coût de cette perte de bio-diversité. J'ai entendu le chiffre de deux mille milliards de dollars par an au cours des années à venir.
On atteint ainsi des sommets de bêtise. Un technocrate tirerait les conséquences de cette estimation en édictant le règlement suivant :
" Jusqu'à l'extinction totale de la bio-diversité et conséquemment à la fin du monde, les sociétés de l'agro-alimentaire, des bio-carburants et de la mise en valeur des espaces naturels, pour compenser les dommages irréversibles qu'elles auront fait subir à la planète, verseront conjointement et solidairement une somme de deux mille milliards de dollars par an à un fonds spécial géré par l'ONU. Les sommes recueillies serviront à ... à quoi au fait?"