L'Espagne dont je vous ai parlé hier à propos de la flexibilité confiante (ou de la confiance flexible) affichée par le ministre du Travail, ne doit pas vous faire oublier la Grèce, loin, très loin d'être sortie d'affaire. La preuve: le Secours populaire y expédie de l'aide alimentaire et Médecins du Monde envisage d'y envoyer une mission humanitaire. Et aujourd'hui un homme s'est suicidé sur la place Syntagma en face du Parlement.
Le JDD nous apprend que ce n'est pas un cas isolé car on constate "une augmentation des dépressions et suicides en Grèce, où la crise économique et sociale a fait bondir le taux de chômage et chuter les salaires et retraites, paupérisant des pans entiers de la population."
Les Espagnols sont prévenus! Ils semble qu'ils soient les suivants à devoir profiter d'un plan de sauvetage concocté par la finance eurocratique (vous savez bien: la fameuse bouée en béton).
Et les Français? Ils ont de la chance: leur tour ne viendra qu'après les élections (la présidentielle et les législatives).
Les avantageacquistes s'en tireront peut-être mais les autres ont intérêt à faire déjà la queue pour franchir le seuil de pauvreté.
Parce que ça va se bousculer.