Le Huron, Pangloss et compagnie

La plupart du temps, les unijambistes se fichent pas mal que genou prenne un X au pluriel.

Tout ce cirque sur le respect de la vie privée n'est que de l'enfumage pour cacher une utilisation abusive de l'argent du contribuable. Le fondement de la démocratie est le droit de regard du citoyen sur l'utilisation de ses impôts.

Quand on finance sa vie privée avec de l'argent public, on est mal venu de demander le respect de sa vie privée.

Certes, la veuve Scarron est devenue par la faveur du roi Marquise de Maintenon et Jeanne Bécu est devenue Comtesse du Barry ("Encore une minute, Monsieur le bourreau") mais c'était il y a longtemps, une révolution est passée par là (et peut-être un peu à cause de ça).

Aujourd'hui, la République ne distribue pas des terres et des titres aux maîtresses du prince, elle se contente de leur accorder des faveurs.

C'est sans doute pourquoi, Julie Gayet vient d'être bombardée au jury de la villa Médicis.

Ce qu'on trouvait encore ce matin sur le site de la villa Médicis.

Quelles compétences et quels mérites ont justifié ce choix surprenant?

Pour éviter de franchir le mur de la vie privée et de nuire à la haute tenue de ce blog en tombant dans le graveleux, je m'abstiendrai de proposer une réponse à cette question. (source: Le Canard enchaîné).

Mais, vu les circonstances, M^me Filippetti «ne signera pas l'arrêté», nous dit LeMonde.fr)

"Circonstances, circonstances ... Est-ce que j'ai une gueule de circonstances?", pourrait dire la pauvre Julie.

Il lui téléphone plusieurs fois par jour, nous dit-on. "Il", c'est notre président, et celle a qui il téléphone, c'est Valerie qu'on nous dit victime d'un "gros coup de blues". Assez gros pour qu'on la transporte à l'hosto d'urgence.

On ne nous dit pas s'il téléphone aussi à sa nouvelle Julie pour lui donner quelques conseils de discrétion, reporter à plus tard le rendez-vous prévu ce soir (qu'il en profite pour faire réviser son scooter, donner à son garde du corps les RTT auxquels il a droit pour son travail de nuit et ses heures sup') et faire jeter un voile pudique sur le statut du baisodrome qu'on lui a fourni et où habiterait l'ex-épouse d'un repris de Justice et ses enfants (où se retirent-ils pendant les galipettes présidentielles?) mais on sait déjà qu'il prépare activement sa conférence de presse de demain au cours de laquelle il clarifiera sa situation (qu'est-ce qu'il va encore nous raconter comme bobards?).

Je suppose qu'il réunira ses conseillers en communication, que tous les mots qu'il prononcera sont déjà soigneusement pesés et qu'il a donné comme instruction à sont équipe de briefer les journalistes accrédités à cette fameuse conférence de ne pas poser de questions embarrassantes s'ils veulent conserver leur accréditation.

Tout ça doit prendre du temps.

Et quand trouve-t-il encore celui de manoeuvrer son pédalo?

Mais ça, c'est sa vie privée.

Comme le disaient les Inconnus: "Cela ne nous regarde pas".

PS: Mes statistiques sont revenues. Je reblogue.

Une bande d'adolescents âgés de 12 à 16 ans qui opéraient dans le XVIIIème arrondissement de Paris, soupçonnés, de racket, de vols en réunion, de vols avec violence et d'agressions, ont été interpellés mercredi dernier après une longue enquête.

"Il ne faut pas que les jeunes victimes de ce genre de racket hésitent à porter plainte lorsqu'ils se font racketter", a précisé un responsable de la DSPAP (Direction de la Sécurité de Proximité de l'Agglomération Parisienne) qui ne manque pas d'humour.

Surtout quand on apprend que deux de ces jeunes racketteurs avaient "notamment" (!) été impliqués dans la mort d'un mineur en février 2013 dans le XVIIIe arrondissement et laissés libres dans le cadre de l'ouverture d'une information judiciaire. (source JDD)