La Grèce s'enfonce tous les jours un peu plus dans une crise sociale, économique et politique avec comme objectif à court terme le refus des plans du FMI, de la BCE et de l'UE trop "austères" à son goût (et on la comprend!) et comme perspectives, d'éventuelles nouvelles élections et, après la faillite que l'on dit probable, celle la sortie de l'euro.
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Mais il n'y a pas que la Grèce, il y a aussi l'Espagne et son chômage record, ses banques aux coffres vides et le Portugal qui vient pour s'en sortir, de renoncer à quelques jours fériés.
Laissons-les de côté pour aujourd'hui. J'ai l'impression qu'on aura très bientôt l'occasion de reparler d'eux.
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Car il y a la Belgique, la France et Dexia.
Nous avions oublié Dexia? Eh bien! Nous avions tort.
Dexia est "en cours de démantèlement" mais risque toujours la faillite un peu ou beaucoup à cause de sa filiale de prêt aux collectivités locales en France.
La Belgique et la France, toutes deux actionnaires de cette banque ont apporté leur garantie financière à hauteur de 90 milliards (55 à la charge de la Belgique et 35 à celle de la France).
Pour colmater les brèches, la Belgique a déjà englouti des sommes énormes (on parle d'un quart de son PIB!) dans cette banque et déclare ne plus être en état de continuer.
Or, en cas de faillite, la Belgique subirait "un cataclysme".
Et la France un coup très violent.
C'est pourquoi la Belgique demande au moins que les risques soient répartis à égalité entre les deux pays qui ont apporté leur garantie.
Ce qui signifierait pour la France un risque supplémentaire de vingt milliards d'euros, "Inacceptable pour les finances publiques", dit-on à Bercy.
Tout à fait ce dont notre nouveau président avait besoin!
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Heureusement, il y a de bonnes nouvelles! J'ai appris ce matin de la bouche d'un enthousiaste spécialiste des nouvelles technologies que, dans les cinq ans qui viennent, la monétique va se développer. La monétique, c'est à dire que de plus en plus de gens vont pouvoir payer grâce à leur smart-phone et que cela va faire éclore un marché colossal.
D'abord en équipements mais aussi et surtout parce que grâce à ces "phones" (beaucoup trop "smart" à mon goût), "ON" pourra savoir "où vous vous trouvez et ce vous y faites", c'est à dire retracer vos déplacements, vos comportements d'achat, ce que vous consommez, les loisirs qui sont les vôtres, les heures de vos différentes activités etc Et que ces informations valent de l'or pour qui en a l'usage.
Ne vous inquiétez pas! Ce sont des gens qui ne veulent que votre bonheur.
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Et pour rire un peu, Valérie Xveiler (elle n'aime pas qu'on mette Rot à la place de Trier) vient de déclarer au Guardian qu'elle ne veut pas être une "potiche".
Et une cruche, comme l'autre, elle veut bien?
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Et bonjour chez vous!