Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner. Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas. Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.
Lorsque Louis XVI se résolut à convoquer les Etats-Généraux, chacun des trois ordres procéda à l'élection de ses députés.
Chaque membre de la Noblesse, du Clergé et du Tiers-Etat désigna ceux qui devaient parler en son nom à Versailles.
C'est ainsi que chaque nobliau végétant sur un fief du fin fond de la province la plus reculée, comme chaque grand seigneur dont le domaine couvrait une province entière désigna le sien.
Un peu de la manière dont les "grands électeurs", maintenant qu'il n'y a plus de roi et que nous sommes en République, envoient siéger au Sénat ceux qui vont les représenter.
Comme l'a dit Giuseppe Tomasi di Lampedusa dans "Le Guépard":
"Il faut que tout change pour que rien ne change".