Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner. Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas. Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.
Christian Jacob voit en DSK le candidat des "bobos", de la gauche "ultra-caviar" et juge qu'il ne représente pas la "France rurale", la France des "territoires et des terroirs".
Et alors? Ce n'est pas vrai? Franchement, DSK et Anne Saint-Clair en bottes de caoutchouc dans les labours ou attendant au bord de la route que passe la fourgonnette du boulanger, ça vous paraît vraisemblable?.
Jacob n'est peut-être pas une bête à concours (son seul diplôme est un brevet d'études professionnelles agricoles) mais on ne peut lui dénier le droit de parler de la France rurale, lui qui fut agriculteur-éleveur et syndicaliste agricole.
C'est pourquoi la réaction de Benoît Hamon qui voit dans ces propos des "relents moisis, d remontées de Barrès et de Maurras est exagérée et -pour tout dire- très malsaine en introduisant des connotations de racisme là où il n'y a que le constat d'une réalité.
Et les journalistes qui s'emparent de cette polémique fabriquée ne se grandissent pas.
Mais Jacob a eu tort de mettre en lumière le défaut des primaires telles qu'elles sont conçues: le PS pourrait remédier au défaut qui, aux présidentielles de 2007, a permis aux "bobos" (souvenez-vous les adhésions à prix cassés) d'envoyer Ségo au casse-pipe.
Car ce n'est pas tant Sarko qui a remporté l'élection que Ségo dont les Français n'ont pas voulu.