Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner. Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas. Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.
Après la longue domination ottomane, après la colonisation française, après des décennies d'une dictature caricaturale (une kleptocratie disent certains commentateurs), la Tunisie s'est libérée ... de son dictateur mais pas des séquelles de la colonisation. Elle n'a pas vraiment connu la démocratie ni une véritable entrée dans la prospérité. L'Occident a pillé ses matières premières, exploité sa main d'oeuvre à bas coût et y a développé la pire des industries: celle du tourisme qui ne produit rien, qui permet aux habitants des pays riches d'aller se faire servir par les pauvres et qui apauvrit les habitants des pays pauvres au bénéfice des riches industriels de l'hôtelleie et du voyage.
Quelques milliers de Tunisiens sont arrivés à Lampedusa.
Etonnant qu'il n'y en ait pas plus.
Quand on ne peut pas changer son pays, il faut se résigner à changer de pays.