La crise financière mondiale a créé un fausse prospérité, aussi virtuelle que l'économie sur laquelle elle se fondait.
Aujourd'hui que la bulle a éclaté, il ne reste que l'économie réelle qui, on vient de s'en apercevoir, n'a pas été aussi croissante qu'on voulait le faire croire.
Le mythe de la croissance perd de son charme et les dirigeants de la planète seraient déjà contents si le chiffre qui mesure leur PIB ne baissait pas pendant les mois qui viennent.
La part de l'économie consacrée aux services a créé de la monnaie mais peu de richesses.
C'est peut-être le moment d'abandonner le "Toujours plus" pour le "Un peu mieux", rechercher la croissance dans la qualité, viser la réduction des inégalités et porter vraiment les efforts vers un sauvetage de la planète. J'écris "sauvetage" à dessein car on n'en est plus à la mettre en valeur mais à en sauver ce qui peut encore être sauvé.
Sinon, les investissements à long terme seront sans objet. Et les élèves qui sont aujourd'hui à l'ENA n'auront aucune République à présider.
Bonjour chez vous!