Vous l'avez peut-être remarqué en vous connectant sur over-blog: le gouvernement fait de la réclame pour nous convaincre de la sollicitude qui l'inspire lorsqu'il simplifie les procédures administratives (bureaucratiques, diraient certains dont je suis parfois).
C'est un peu contradictoire avec le fonctionnement de l'Etat, me direz-vous. L'absurdité et la complication sont nécessaires pour asseoir l'autorité, créer des emplois et -ne nous plaignons pas- elles ont fait la célébrité de Georges Courteline. Elles sont les équivalents, pour la vie civile du "Garde à vous! Repos, Garde à vous! Repos!" ou du "J'veux pas l'savoir!" militaires.
Mais bon, la crise est passée par là et avec internet, on va faire des économies.
En un seul clic, on va donc pouvoir aviser toutes les administrations qu'on va déménager (petit dessin d'une maison et de caisses).
En un seul clic aussi, les jeunes vont pouvoir se faire recenser (le voudront-ils tous? c'est une autre histoire). Petit dessin d'une fille et d'un garçon (le garçon a des écouteurs autour du cou).
En un seul clic enfin, en cas de décès d'un proche, on va pouvoir effectuer toutes les démarches indispensables. Petit dessin d'une dame.
D'une dame?
Mais oui! D'une dame et pas d'un monsieur car chacun sait que, comme le disait un ministre, les veuves vivent plus longtemps que leur mari.
Voilà qui répond à la question que se posent beaucoup de femmes: "S'il arrive quelque chose à l'un de nous, qu'est-ce que je vais devenir?".