Ce matin, Caroline Fourest qui causait dans le poste sur France-Culture a mis dans le même sac les "débordements" fouteux-algériens et leur "récupération politique".
Je lui ai coupé la chique instantanément car elle avait tout dit. Le reste de son baratin ne pouvait être que du délayage afin de bien enfoncer le clou dans la tête des quelques racistes, xénophobes et islamophobes qui s'obstinent encore à écouter France-Culture.
Oui, tout était dit. Quand renverser des poubelles, vandaliser des commerces, brûler des voitures, détruire des abribus et, d'une manière générale, foutre le bordel en transformant ce qui est censé être une manifestation de joie en démonstration de force et une provocation dirigée contre l'Etat, devient un "débordement", mot qui dans le vocabulaire de gauche désigne un acte à peine plus grave que l'incivilité, laquelle n'est qu'une forme d'espièglerie; quand ceux qui s'en plaignent, s'en scandalisent ou en font (comme c'est leur droit sinon leur devoir) un argument à l'appui de leur thèse sur l'échec de la politique d'immigration, sont accusés de "récupération politique" sur la radio d'Etat, on constate que ceux qui pratiquent la novlangue ont pris le pouvoir.
Et que ce pays est foutu.
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Il vient une question à l'esprit: n'est-il pas raciste de considérer les mêmes actes comme des "débordements" quand ils sont commis par des Algériens et de graves délits sinon des crimes (l'incendie volontaire est un crime) quand ils sont le fait d'autres catégories de la population?
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Le "prêt" que le groupe UMP a consenti à son parti fait causer. Mais on parle moins d'un truc plus rigolo: les prestations que Bygmalion a facturées au groupe UMP de l'Assemblée nationale. Rappelons que -selon ses dire- le "savoir-faire" de Bygmalion consiste à: "construire, gérer, protéger et valoriser l
On peut aussi se dire si on a l'esprit soupçonneux qu'il n'en a pas bénéficié du tout mais qu'il a payé à Bygmalion des sommes que l'UMP en quasi faillite ne pouvait débourser ou que, plus simplement, il a réglé des factures qu'il devenait de plus en plus difficile d'imputer à la campagne électorale de Sarko (bien entendu au courant de rien).
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Pendant que la FNSEA manifeste aujourd'hui notamment contre l'interdiction d'épandage des pesticides à moins de deux cents mètres des habitations ou -après recul du gouvernement- des crèches, écoles et maisons de retraite, le CNRS publie le résultat d'une étude qui s'est étalée sur cinq ans et qui conclut que "Les preuves sont très claires. Nous assistons à une menace pour la productivité de notre environnement agricole et naturel. Loin de sécuriser la production alimentaire, l'utilisation des néonicotinoïdes met en péril les pollinisateurs qui la rendent possible."
Il n'y a pas que ce pays qui soit foutu.
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Et bonjour chez vous!
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