Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner. Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas. Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.
Il se passe des choses en Egypte, il s'en passe aussi en Tunisie et certains craignent ou espèrent qu'il s'en passera aussi ailleurs. On s'interroge sur l'avenir de ces pays et on a bien raison. De la manière dont vont tourner les événements dépend une partie de notre futur.
C'est sans doute la raison pour laquelle les chaînes d'information continue disponibles sur la TNT ont parlé pratiquement en permanence du point le plus chaud de ce qui ressemble à un début d'incendie: l'Egypte.
Et la France, repue de reportages en direct et de commentaires de spécialistes, se passionnait pour la foule cairote et son aspiration à la liberté.
Mais ça ne pouvait pas durer. Les Français risquaient de commencer à penser.
Alors, retour d'urgence au cocorisport! Sponsorisés par Orangina les meilleurs hand-balleurs de France (prochain surnom: "Les Secoués", je vous l'annonce en avant-première) ont battu dimanche soir les meilleurs danois (qui ne portaient pas un maillot à pois).
Et donc en continu et en boucle, nous avons eu du hand-ball, des hand-balleurs et, pour changer un peu, encore du hand-ball.
Quant à l'Egypte ...
L'Egypte? Quelle Egypte?
Comme l'annonçaient, dit-on, au bon temps du "bilan globalement positif", les gardiens du Goulag aux nouveaux arrivants: "N'ayez pas peur! Ici, on ne va pas vous laver le cerveau. On va chier dedans."