Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner. Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas. Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.
Si la droite veut figurer honorablement et peut-être même l'emporter dans la prochaine compétition électorale (pas les cantonales, la présidentielle!), elle doit désigner Alain Juppé comme son candidat.
Ce qui suppose d'organiser une petite révolution de palais dans quelques mois, le temps pour le super-ministre de se re-créer une stature internationale.
Et un peu avant les primaires du PS. Vers la fin mai ou le début de juin, ce serait l'idéal.
Pour cela, il faut que Juppé provoque une crise dans la Sarkozie, qu'il démissionne du gouvernement pour marquer son désaccord avec le président sur un sujet de fond (l'immigration, la gestion de la crise, l'écologie) et se déclare, comme Pompidou en son temps "en réserve de la République".
Qu'il s'attire la sympathie et le soutien de ceux qui craindront de tomber avec Sarko et préféreront, au prix d'une trahison de l'homme mais "pour rester fidèles à leurs valeurs", garder leur siège ou en gagner un avec lui.
Il devra se présenter comme le seul capable de rejeter le FN vers l'extrême-droite et lutter sur un pied d'égalité avec DSK.
Un soutien des chiraquiens sera alors le bienvenu et un déjeuner bien médiatisé avec Chirac lui-même juste avant d'annoncer officiellement sa candidature serait adroit.
Mais peut-être est-ce déjà prévu.