Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner. Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas. Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.
Dans le genre accueil de chefs d'état un peu "spéciaux", la France va recevoir demain Jacob Zuma, président de l'Afrique du sud.
Traînant des accusations d'homophobie, de sexisme, de racket, de corruption, de trafic d'influence, de viols, polygame revendiqué et ne cachant pas ses "maîtresses officielles" (il vient de fêter la naissance de son vingtième enfant), ayant vis-à-vis du SIDA une attitude jugée "irresponsable" (après le viol d'une femme séro-positive, il a "pris une douche") quand on sait que dix pour cent de la population est porteuse du VIH, il pourrait être jugé infréquentable.
Mais en France, comme on sait, on ne s'attache pas à ces détails.
Plaignons quand même le pauvre Juppé, toujours un peu coincé qui, sauf s'il s'invente des obligations qui vont le tenir loin de l'hexagone, va devoir se coltiner l'héritage de ses prédécesseurs au Quai et serrer la pince à un bonhomme dont le curriculum vitae ferait presque envie au dictateur libyen.