Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner. Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas. Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.
Gérard Longuet entre au gouvernement ... avec ses casseroles.
Sa carrière parle pour lui: énarque, député, ministre, président de conseil général, sénateur etc.
Parti du mouvement Occident pour arriver à l'UMP en passant par le Front National, l'UDF et le Parti Républicain, c'est un vrai politicien!
Mais aussi:
-condamné le 12 juillet 1967 à 1 000 francs d'amende pour complicité de « violence et voies de fait avec armes et préméditation».
- mis en examen en 1995 dans l'enquête sur le financement occulte du Parti républicain, il bénéficie d'un non-lieu le 8 mars 2010 en partie grâce à la loi d'amnistie de 1990 sur les financements politiques;
- renvoyé devant le tribunal correctionnel pour « recel d'abus de crédit » dans une affaire concernant la construction de sa villa de Saint-Tropez, il est relaxé en première instance, puis par la cour d'appel de Paris, en novembre 1998;
- mis en garde à vue en mai 2001 pour recel de corruption dans l'affaire des marchés publics d'Île-de-France, il est également relaxé, en octobre 2005;
Ayant "payé sa dette à la société", amnistié, relaxé, inquiété, mis en examen, bénéficiant de quelques non-lieu, il est maintenant blanc comme neige.
C'est la réinsertion par la politique.
Mais franchement, à la lecture d'un tel CV, quelle entreprise l'engagerait comme directeur financier?
Une entreprise honnête, s'entend.