Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner. Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas. Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.
Clémentine Autain, avec d'autres dames plus ou moins de gauche et plus ou moins féministes, fait une chronique hebdomadaire sur France-Culture le matin juste avant les informations de sept heures et demie (suivies par l'excellente revue de la presse internationale de Cécile de Kervasdoué).
Elle y explique pourquoi elle est contre.
Aujourd'hui, elle était contre la loi Loppsi2, sur laquelle, il y a beaucoup à dire, ne serait-ce que parce qu'on peut dire, sans grand risque de se tromper, qu'elle risque d'être aussi peu efficace que toutes les autres lois sécuritaires qui l'ont précédée.
Parmi les critiques de Clémentine Autain, il y avait le développement de la vidéo-surveillance. Bon. Jusque là, on pouvait la suivre.
Mais là où j'ai eu un sursaut c'est quand je l'ai entendue dire "y compris pour suivre les manifestations".
Une manifestation, c'est fait pour manifester (arrêtez-moi si je me trompe). On s'y montre, on affiche son appartenance par des banderolles, des auto-collants etc.
On parade devant les caméras des journalistes et au besoin on les cherche.
Alors, pourquoi s'offusquer que d'autres caméras filment le cortège dans lequel on se trouve?