Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner. Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas. Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.
Jacqueline de Romilly jugeait abusive et un peu ridicule la féminisation de certains mots de la langue française pour qu'ils manifestent le sexe de celle qu'ils désignent. Ainsi "écrivaine" ou "auteure" (pourquoi pas "autrice", "auteuresse" ou "autreuse"?).
A notre époque où le langage est un outil (sans doute le seul) du politiquement correct et où l'égalité est une louable revendication, il serait bon qu'on "masculinise" certains vocables qui, aux oreilles des cuistres, sonnent un peu trop féminins alors qu'ils désignent des hommes.
Militons donc pour le "sentinel" ou l'"estafet" quand ils s'appliquent à des hommes de troupe.
Affirmons donc sans rire que Gérard Depardieu est un "vedet".
Ce qui, vous en conviendrez, ôtera à son personnage son petit côté efféminé mais soulignera, grâce à la terminaison en "et", la gracilité de sa silhouette.
Un "vedet", c'est quand même plus mignon qu'un "ved"!
Et n'hésitons pas, en supprimant les "e" où ils n'ont que faire, à nous moquer des "imbécils".