Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner. Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas. Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.
A l'hôpital nord de Marseille, un homme soigné pour une blessure par balle a menacé avec une arme que lui avait apportée un ami et séquestré plusieurs membres du personnel soignant avant d'être appréhendé par la police.
Cela s'est passé dans la nuit du 12 au 13 août.
Et c'est à partir de là que ça devient rigolo.
Primo, la police n'a pas retrouvé son arme. Amusant, non?
Mais ce n'est pas tout.
Secundo, on nous dit que "d'après les services de l'Etat, il ne s'agirait pas d'une prise d'otages, mais de voyous qui ont tenté (sic) de faire entrer illégalement une arme au sein de l'hôpital et menacé certains personnels, ce qui est inacceptable".
"Inacceptable"! Il y a longtemps qu'on n'avait pas entendu ça.
Tertio et ça commence a devenir de plus en plus rigolo, le bonhomme est ressorti libre de l'hôpital.
Une des réinsertions les plus rapides de l'histoire!
Où a-t-il été blessé? Par qui? Comment? Ça ne concerne pas la police, semble-t-il.
Quarto, "Aucune plainte n'a été déposée, ni par les infirmières, pas davantage par la direction de l'hôpital. Dans ces conditions, il n'y a eu ni enquête, ni poursuites engagées", les soignants n'auraient pas voulu porter plainte, craignant des représailles s'ils révèlaient leur identité a indiqué l'Assistance publique-Hôpitaux de Marseille.
Il paraît qu'on a un ministre de l'Intérieur.
Ce doit être une rumeur sans fondement.
(source: Le Monde et La Provence)