Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner. Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas. Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.
"Beaucoup de Français ne sont pas partis en vacances", a dit Martine Aubry hier à la télé. (source Le Monde, ma télé est cassée). Il est vrai que pour quelqu'un qui, comme Martine, peut choisir le bord de mer pour aller se faire mousser dans son université d'été, cela semble très-très dur. A ce propos, avez-vous remarqué que les universités d'été, tous partis confondus, ont souvent un petit côté maritime, champêtre à la rigueur? Même le NPA! Voici comment il décrit le lieu où se déroule son université d'été (copier/coller à partir de son site): A Port Leucate, près de Perpignan, dans le village "Les Carats" qui donne directement sur la plage.
Ne pas partir en vacances semble pour la première secrétaire du PS le scandale absolu, le degré ultime de la misère, de l'exclusion et du malheur.
Que pense-t-elle donc de ceux qui dorment dans la rue, qui cherchent dans les poubelles des supermarchés de quoi ne pas mourir de faim et qui n'ont même pas le loisir de songer à partir en vacances?
Le prolétariat, oui, à la rigueur. Le "lumpenproletariat", non!
Wikipedia précise d'ailleurs à ce sujet: "cette population a été considérée par de nombreux marxistes comme sans conscience politique. Les théoriciens de la révolution recommandaient de s'en méfier, car cette classe était susceptible de servir de force d'appoint à la bourgeoisie".