Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner. Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas. Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.
... (ou la "semaine molle") selon l'heureuse formule du bon docteur WO n'incite pas à la rigolade. Plutôt à la résignation. Avec un point positif, un seul: Noël est passé! Ouf!
Résignation car on s'aperçoit que l'actualité n'existe que par ceux qui la racontent et que les "grands pointures" de l'information sont parties à la neige ou aux bains de mer sous les palmiers.
Que le Pakistan et l'Afghanistan soient à feu et à sang, que des islamistes fanatiques s'attaquent aux chrétiens un peu partout dans le monde, que la Corée du Nord gesticule en menaçant de faire péter sa bombe, que l'euro ait toujours besoin d'être sauvé, on en parle peu, juste le minimum obligé: c'est le gagne-pain des titulaires, pas des remplaçants.
Eux n'ont droit qu'aux faits divers, au Père Noël et à la météo.
On sait bien que dès le 2 janvier, les nouvelles redeviendront mauvaises et que Copé sera revenu de Cuba.
La période des fêtes sera artificiellement prolongée par les nombreux voeux du président et des politiques tandis qu'à la radio et à la télé, ceux qui ont disparu pendant quelques jours vont aussi nous souhaiter une "bonéheureuzané". Quand le dernier (celui qui anime une émission mensuelle) nous aura présenté ses voeux vers le 20 janvier, on saura vraiment qu'on aura encore une année à tirer avec l'espoir de trouver les moyens, la force, le temps et -bien sûr- la chance de la vivre.
Qu'ajouterai-je?
Youpie! Et tra-la-la!