Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner. Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas. Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.
Après sa "Révolution de jasmin", la Tunisie va se doter d'une nouvelle constitution.
Une belle constitution toute neuve, moderne et -c'est promis- démocratique.
Démocratique? Voire!
Les islamistes sont là pour -démocratiquement, bien sûr!- proposer leurs idées. Des idées conformes d'après eux aux coutumes, à l'histoire et aux moeurs du peuple tunisien.
Conformes au passé en somme.
Une curieuse façon de tourner une page et de se projeter dans l'avenir
C'est pourquoi ils proposent d'inscrire la charia comme un des sources du droit tunisien.
Et de définir la Tunisie, dès les premières lignes de la future constitution comme "un pays dont la langue est l'arabe et la religion, l'islam".
Chasser une dictature pour tomber dans une théocratie! Les Tunisiens risquent d'être déçus et ceux qui, au nord de la Méditerranée ont pris leurs rêves pour une réalité vont, une nouvelle fois se sentir floués.
Pour nous consoler, entonnons cet air célèbre:
C'n'était pas la peine (bis)
Non pas la peine assurément
De changer de gouvernement.
(source France-Culture, très tôt ce matin)