Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner. Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas. Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.
Oui, je me demande si on ne nous enfume pas en nous bassinant avec cette belle idée de réinsertion qui consisterait à inciter les personnes qui sortent de prison à emprunter le droit chemin et à trouver un travail honnête.
L'idée est bonne, elle est excellente et je suis résolument pour.
Mais (il y a un mais, hélas!), quelle est la probabilité pour qu'en cette période de crise un ex-détenu trouve un travail et donc un employeur décidé à le recruter alors que le nombre de chômeurs dépasse officiellement les 10% (officieusement, je vous laisse imaginer) soit un peu plus de trois millions de personnes?
Surtout quand on sait que ces 10% ne se trouvent que dans le secteur privé, les fonctionnaires constituant 20% de la population active (chiffre officiel de l'INSEE) et n'étant, par définition, pas concernés par le chômage.
Je vous laisse faire le calcul.
Tout le monde n'est pas Bernard Tapie.