Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner. Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas. Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.
L'insecte à 1 milliard de dollars, comme l'ont surnommé les agriculteurs américains, a une nouvelle fois déjoué les défenses qu'ils avaient disposées contre lui dans leurs champs, sur les conseils de Monsanto. La chrysomèle du maïs, Diabrotica virgifera, de son nom latin, a fait une percée contre un maïs transgénique de la firme américaine. ("Caramba! Encore raté!")
Les agriculteurs américains, qui ont vu l'efficacité des insecticides diminuer au fil des ans, croyaient avoir trouvé la parade ultime, avec un OGM capable de produire lui-même une toxine grâce à un gène transplanté d'une bactérie, Bacillus thuringiensis.
La nouvelle vient seulement d'être rendue publique: la présence de chrysomèles capables de prospérer dans des champs transgéniques a été mise en évidence, pour la première fois, dans des parcelles de l'état de l'Iowa, en 2009.
Monsanto souligne qu'il commercialise désormais des variétés combinant le Cry3bB1 défaillant et le Cry34/35Ab1 utilisé aussi par ses concurrents, toujours efficace (mais pour combien de temps?). (source: LeMonde.fr).
Il reste à espérer que l'espèce humaine et les animaux d'élevage consommateurs de maïs Monsanto résisteront aussi bien que la chrysomèle (joli prénom pour une fille!) aux toxines "Cry".