Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner. Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas. Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.
La presse essaie de nous faire croire que nous (nous, le peuple français) voulons que le président "s'exprime pour tourner la page de l'affaire Woerth". Certains de ses "amis" aussi (avec des amis comme ça ...).
Vous voulez voir Sarko à la télé, vous? Pas moi.
Alors, qui aimerait qu'il parle?
L'UMP, certainement, et peut-être Sarkozy lui-même qui estiment qu'une communication soigneusement tricotée peut arriver à nous faire croire qu'il n'y a pas de quoi fouetter un chat, que l'affaire ne repose que sur des on-dit et même des calomnies, qu'elle a été montée de toutes pièces par l'opposition et une presse de caniveau ("le tout- à-l'égout d'internet", ai-je entendu) qui a fait d'une affaire privée un scandale public dans le seul but de saboter la réforme des retraites et que nous sommes des naïfs ou des complices inconscients de ceux qui veulent abattre le gouvernement.
On peut rêver.
Mais aussi l'opposition et la presse (surtout la presse) qui espèrent que les protestations d'innocence du président et son soutien à Eric Woerth seront assortis de quelques affirmations dont la fausseté sera démontrée dans quelque temps. Et que de mensonges en démentis, il restera toujours des traces à exploiter en 2012. Des arguments pour les politiques, de la matière pour les médias qui n'apprécient pas les attaques dont ils sont l'objet de la part de ceux dont ils exposent les agissements. Un feuilleton-Watergate qui se prolongera jusqu'à la chute finale espérée.
Là aussi on peut rêver.
Va-t-il parler?
Le piège est tendu, le chemin qui y mène est balisé.
On se croirait dans un dessin animé!
Qui est Bip-bip? Qui est Vil Coyote?