Pas dégoûtées!

Un journaliste anglo-saxon habille Silvio Berlusconi pour l'hiver qui -comme vous l'avez certainement remarqué- est rude et pas uniquement du point de vue météorologique.

Tout y passe, de ses cheveux teints à ses nombreux liftings et autres liposuccions. On apprend que tout est en toc chez ce septuagénaire même ce qui reste de ses capacités érectrices puisqu'il est muni, dit la journaliste de France-Inter qui rend compte de l'enquête, d'une "pompe à pénis".

Et tout ça pour quoi? Pas pour faire joli sur la photo, vous l'imaginez bien. Non! Pour satisfaire un donjuanisme irrépressible.

Ce ne sont pas ses diverses opérations de ravalement ni son appareillage intime qui séduisent ses conquêtes (on s'en serait douté!) mais le pouvoir qu'il a d'intervenir auprès de la RAI pour y faire entrer ses protégées ou, en tant que président du conseil italien, de nommer à des postes importants et même ministériels celles qui ont succombé à ses charmes.

Quand on entend ça, on est fier d'être français. Aucun homme politique ne s'aviserait d'échanger des faveurs sexuelles contre des faveurs politiques. Et aucune Française n'envisagerait même de manger de ce pain-là. Ce genre de choses ne se passe pas et ne s'est jamais passé chez nous.

C'est pourquoi je ne vois pas du tout à qui peut être attribuée cette phrase "Chauffeur! Trois fois le tour du parc et ne regardez pas dans le rétroviseur!"