Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner. Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas. Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.
Je m'interrogeais hier sur la hausse spectaculaire du CAC40, l'indice de la Bourse de Paris. Certes, les milliards de dollars injectés dans City Group y sont un peu pour quelque chose et, me dit-on aussi, la baisse annoncée de la TVA en Grande-Bretagne. Ce qui sous-entend que les entreprises françaises sont fortement dépendantes d'une banque américaine (pleine de "produits financiers toxiques") et de la consommation britannique (en berne) ou que la Bourse réagit à tout et n'importe quoi. Les deux, à mon avis.
MAIS, la raison principale m'a été donnée ce matin par un de ces virtuoses dont le métier semble être de parier sur les tapis plus ou moins mités de ce grand casino qu'est la finance mondiale et dont le moral ne semble en rien être affecté par les promesses ou les menaces de réforme du capitalisme. Une réforme qui ne se traduit que par du pognon tout neuf qu'on leur distribue généreusement pour remplacer celui qu'ils ont perdu et qu'on les autorise (puisqu'on ne le leur interdit pas) à jouer sans crainte: il est garanti par les états qui eux mêmes se garantissent sur nos futurs impôts.
Et pour en revenir aux 10% et des brouettes que le CAC40 a pris hier, c'est une hausse "technique", les "investisseurs ont dû acheter le marché dans la précipitation" (je cite de mémoire mais c'est à peu près ça) parce qu'ils avaient "vendu à découvert", c'est à dire vendu des titres qu'ils ne possédaient pas en promettant de les livrer plus tard et en escomptant que leur prix aurait baissé au moment où ils auraient dû les acheter pour les transmettre à l'acheteur. Hélas! Leur demande " précipitée" a provoqué la hausse! Caramba! Encore raté!
Voilà! Cet argent "injecté" ou "garanti" devait servir à financer les investissements des entreprises et ces "investisseurs" n'ont rien investi du tout.
En voilà un article chiant! Il n'a rien d'autre en magasin, le Huron?