Les chroniqueurs boursiers sont des optimistes systématiques. Ils postulent que la crise va s'arrêter un jour et que tout repartira comme avant.
Leur souci est donc de déterminer un "prix d'entrée" pour pouvoir à court ou moyen terme (ou "sur la durée", ce qui est extrêmement précis comme on voit) faire "des bonnes affaires".
La question est donc: "La Bourse va-t-elle continuer sa chute ou a-t-on atteint un "point bas"?
En d'autres termes, la panique qui a saisi les "investisseurs" et qui a fait chuter les cours n'est-elle pas exagérée?
Ils répondent "Oui!" Le prix des actions beaucoup des sociétés cotées est inférieur à la valeur des entreprises (immobilier et autres actifs). Il serait donc raisonnable d'acheter.
C'est vrai. Les usines, les bureaux, les machines, les stocks sont bien réels et ils ont représenté un investissement. Ils ont une valeur. Théoriquement.
Mais quelle est la valeur d'une machine qui produit des biens que personne n'achète? Combien vaut une usine fermée? Une mine qu'on n'exploite plus? Un haut-fourneau éteint? Une automobile qui rouille sur un parking?
Voilà une bonne question!
Il faut donc attendre que tout redevienne comme avant. Attendre ou espérer?
Car ils arriveraient presque à nous faire croire que (tous en choeur!) :
"C'était le bon temps!"