Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner. Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas. Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.
Les parachutes dorés, on en reparle. Il est question, non pas de les interdire (on devait réduire aussi les rémunérations pétardesques des "grands patrons") non, mais de les taxer.Et les taxer seulement s'ils dépassent un million d'euros. On va voir fleurir les parachutes à neuf cent quatre-vint dix neuf mille neuf cent quatre-vingt dix-neuf euros et quatre vingt dix-neuf centimes. Pour le reste, on s'arrangera discrètement.
Taxer quelque chose, c'est légaliser son existence. Et un million d'euros c'est encore ... beaucoup.
Vous me direz (ou plutôt c'est eux qui le disent), "IIs prennent des risques". Le risque de mettre leur entreprise sur la paille, de bricoler un "plan social" avant d'empocher le pactole. Je ne sais pas vous, mais moi, c'est un risque que je prendrais volontiers.
Si on doit rémunérer un risque, à combien estimez-vous celui que court un soldat qu'on a envoyé en Afghanistan?
Ils n'ont toujours pas compris que leur avidité, leur gloutonnerie et le mépris qu'ils affichent ainsi envers ceux qui (privilégiés) en sont à faire des économies de nourriture et de chauffage pour payer leur loyer, risquent de provoquer ... des "réactions de mécontentement" dont ils seraient les premières victimes.