Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner. Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas. Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.

Pas bête!

Un violeur qui comparaissait libre a paisiblement quitté le tribunal après avoir poliment demandé la permission d'aller à l'hôpital pendant une suspension de séance entre le réquisitoire de l'avocat général et les plaidoiries de la défense. Il était en assez bonne forme pour y aller seul. Et jugé assez fiable pour ne pas être accompagné. Il est toujours introuvable.

Il faut dire qu'il venait d'entendre que l'accusation réclamait qu'on lui inflige une peine de quinze ans de prison ferme. Sans doute ne faisait-il pas confiance au talent de ses avocats pour lui épargner cette sanction. Il a préféré partir avant la fin. Ne lui jetez pas la pierre. Qu'auriez-vous fait à sa place?

Ses deux complices sont restés, eux, et ont pris quelques années chacun. Les pauvres n'ont  pas eu assez d'imagination pour s'inventer une course urgente, la nécessité d'éteindre le gaz sous leur frichti ou le désir de ne pas manquer "Les feux de l'amour".

Sur trois accusés, un seul était malin. Sur tout un tribunal ... Pas un!
Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
O
Elle est tristement rigolote cette histoire.<br /> Dr WO
Répondre
P
<br /> Le plus grave, c'est que la loi a été strictement appliquée. Un prévenu comparaissant libre l'est jusqu'à ce qu'il soit reconnu coupable et condamné. Ce n'était pas le cas il y a encore quelque<br /> temps où il était censé se constituer prisonnier la veille du procès. Donc, si vous vous trouvez devant des juges et si vous pensez que ça sent le roussi ...<br /> <br /> <br />