Le Cac 40 dévisse à Paris comme la plupart des indices boursiers de autres places financières mondiales. Les gogos qui-se-croient-investisseurs, les boursicoteurs, les qui-font-des-économies-pour-leurs-vieux-jours, les petits actionnaires s'inquiètent de voir la valeur de leurs placements fondre plus vite que beurre en broche (celui qu'ils ont préféré confier à leur banquier plutôt que le mettre dans leurs épinards).
Et c'est là que les financiers de haut vol tout comme les "conseillers financiers" de la Poste (confiez-moi votre pognon, je touche ma com' et je vous le rendrai peut-être un jour), ressortent leur formule-choc : "Tant qu'on n'a pas vendu, on n'a pas perdu".
Et, tenez-vous bien! C'est, pour une fois, la pure vérité!
Car, pauvre de vous, c'est quand vous avez acheté que vous avez perdu!
Mais depuis, votre argent a travaillé. A ceux auxquels vous l'avez donné et qui ont joué au Monopoly avec, il a payé des jetons de présence, des salaire pédégesques ou cradresupiens, des secrétaires "promotion canapé" ou des assistantes "week-end à Venise", des frais de représentation, des séminaires d'entreprise sous les palmiers, des enveloppes à fluidifier le dialogue social, des abus de biens sociaux, du mécénat d'entreprise avec disposition d'un voilier de croisière, des appartements de fonction, du personnel de maison, des notes de frais et des parachutes dorés. Et en plus, vous leur avez donné la satisfaction de vous regarder de haut.
S'il vous reste trois sous, un conseil : claquez-les!