Les nouvelles qu'on nous donne, ce qu'on peut en faire et en penser sans laisser passer une occasion de ricaner. Et la vie quotidienne, ses hauts et ses bas. Pas vraiment politiquement correct et rarement consensuel.
Après l'embuscade dont ont été victimes dix soldats français en Afghanistan, la hiérarchie militaire jusqu'au plus haut niveau de l'état a essayé de nous faire croire à la fable d'un combat "propre", un combat où les survivants n'ont pas abandonné les corps de ceux qui étaient tombés à côté d'eux et où ils avaient pu ramener leurs blessés.
Cela est démenti par les photos publiées par Paris-Match à qui on reproche de faire acte de voyeurisme pour ne pas être obligé d'admettre que ses photos contredisent la version officielle.
Car enfin, les équipements, les casques, les armes, la montre qu'arborent les Talibans n'ont pu être pris que sur des prisonniers, des blessés ou des cadavres laissés en arrière. On les imagine mal en effet dépouiller leurs adversaires en plein combat alors que leurs camarades sont à côté d'eux. Le fanatisme a ses limites!
D'où les explications embarrassées du ministre de la défense convaincu d'avoir un peu maquillé la vérité et les accusations grotesques adressées aux Talibans de faire une "guerre de communication". On irait presque jusqu'à dire que c'est "déloyal".
Pourtant on le sait depuis des siècle: la guerre (juste ou non, d'ailleurs toutes les guerres sont justes aux yeux de ceux qui les mènent) est une activité qui consiste à tuer, blesser ou terroriser des gens pour les soumettre ou les éliminer et non pas à "pacifier" ou à "maintenir l'ordre". La guerre fait des morts, des blessés, des infirmes, des veuves et des orphelins. La guerre a pour but de "faire mal" et de "faire du mal".
Les Talibans l'ont compris. On a essayé de nous laisser croire le contraire.
C'est raté!