11 janvier 2010
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Il manque vingt millions dans la caisse du comité d'entreprise d'Air France. Sur la cause de ce trou, on hésite entre la "mauvaise gestion" et "l'enrichissement personnel" de certains de ses dirigeants.
On interroge donc à ce sujet Dominique Bussereau qui fait le ministre des transports pour gagner son boeuf. Après avoir essayé de noyer le poisson en rappelant la crise, l'association Air France KLM et la qualité du service de la compagnie, il affirme que compte tenu des difficultés actuelles et sans doute pour ne pas nuire au bon renom d'Air France, il souhaite qu'on de parle pas de ce fait-divers "sur la place publique".
Pourtant, la gestion du CE n'influe en rien sur le fonctionnement de l'entreprise. On se demande donc pourquoi on ne devrait pas en parler. D'ailleurs, si c'était le cas, on se demanderait aussi pourquoi on n'aurait pas le droit de savoir ce qui se passe dans cette entreprise dont l'Etat est actionnaire. L'Etat, c'est-à-dire vous et moi.
Alors, on se rappelle que le CE d'EDF a, il y a quelque temps, lui aussi attiré l'attention sur sa gestion et qu'on n'en parle plus, qu'au Medef l'UIMM avait une caisse noire et qu'on n'en parle plus; que les organisations syndicales sont impliquées dans toutes ces affaires et que c'est sans doute pour ça qu'on n'en parle plus.
Ce qui prouve que Dominique Bussereau n'est pas tout seul à "vouloir cacher la merde au chat".
C'est juste pour vous rappeler que souvent les informations ne sont pas nouvelles et les nouvelles pas des informations.
On interroge donc à ce sujet Dominique Bussereau qui fait le ministre des transports pour gagner son boeuf. Après avoir essayé de noyer le poisson en rappelant la crise, l'association Air France KLM et la qualité du service de la compagnie, il affirme que compte tenu des difficultés actuelles et sans doute pour ne pas nuire au bon renom d'Air France, il souhaite qu'on de parle pas de ce fait-divers "sur la place publique".
Pourtant, la gestion du CE n'influe en rien sur le fonctionnement de l'entreprise. On se demande donc pourquoi on ne devrait pas en parler. D'ailleurs, si c'était le cas, on se demanderait aussi pourquoi on n'aurait pas le droit de savoir ce qui se passe dans cette entreprise dont l'Etat est actionnaire. L'Etat, c'est-à-dire vous et moi.
Alors, on se rappelle que le CE d'EDF a, il y a quelque temps, lui aussi attiré l'attention sur sa gestion et qu'on n'en parle plus, qu'au Medef l'UIMM avait une caisse noire et qu'on n'en parle plus; que les organisations syndicales sont impliquées dans toutes ces affaires et que c'est sans doute pour ça qu'on n'en parle plus.
Ce qui prouve que Dominique Bussereau n'est pas tout seul à "vouloir cacher la merde au chat".
C'est juste pour vous rappeler que souvent les informations ne sont pas nouvelles et les nouvelles pas des informations.
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