Le premier ministre chinois en visite en Grèce, l'a promis, il soutiendra la Grèce en achetant ses obligations à long terme.
En contrepartie (car il y a toujours une contrepartie), nous dit Le Monde la Chine compte faire de la Grèce une porte d'entrée vers l'Europe du sud et les Balkans.
Notons qu'elle a déjà acheté (on dit "investi" quand on est poli) des installations portuaires au Pirée, qu'elle "participe" à la construction d'autres infrastructures (transport et tourisme).
En passant à la vitesse supérieure, c'est à dire en achetant le pays en bloc, elle ne cache pas son intention de s'installer dans les Balkans, région fragile économiquement, ruinée par la corruption et les conflits ethniques avant de mettre la main sur l'Europe du sud.
Combien de temps lui faudra-t-il pour "soutenir" aussi l'Italie, le Portugal ou l'Espagne?