Christine Lagarde, la nouvelle directrice du FMI n'a pas hésité à aborder un sujet tabou : l'éventuelle recapitalisation des banques privées européennes, fragilisées par leurs emprunts aux Etats en difficulté. Si cette recapitalisation n'avait pas lieu, "nous pourrions voir la crise s'étendre à des pays centraux, ou même assister à une crise de liquidités".
Les banques françaises, en effet, sont, comme on dit pudiquement, "engagées" dans la dette grecque.
Pas la Banque Postale quand même?
Même la Banque Postale?
Oui, même elle qui a vu se réduire son bénéfices de 21,2% par rapport à la même période de 2010. Cette baisse, déclare son PDG, s'explique par une provision de 158 millions d'euros (soit 104 millions d'euros nets) prise pour prendre en compte la perte de valeur des titres grecs que détient La Banque Postale.
Ce qui nous apprend qu'avec nos sous, les petits génies de la finance qui travaillent à La Poste ont acheté des obligations pourries.
Et ils travaillent toujours à La Poste!
Pas question de se priver de leurs compétences!
Je regrette le temps où les PTT étaient un service public.
Je regrette aussi de n'avoir pas eu la présence d'esprit de leur fourguer mon paquet d'actions de la Compagnie des Plantations de Spaghetti de la Plaine du Pô (CPSPP) et de la Société Helvétique des Mines de Chocolat (SHMC).