Parmi les solutions envisagées pour accroître l'efficacité du Fonds Européen de Stabilité Financière, certains ont songé à renoncer à garantir la totalité des dettes souveraines des états mal notés pour ne garantir que la partie qu'ils pourraient ne pas rembouser en cas de restructuration.
Un état emprunterait 100 avec une bonne probabilité de ne rembourser que 80. Le FESF garantirait les 20 restant.
Cela permettrait de retrouver artificiellement l'intérêt modique exigé d'un emprunteur solvable noté AAA.
Tout ça est bien joli mais ne fonctionne que si les états qui abondent le Fonds sont eux-mêmes notés triple A, puisqu'en dettés qu'ils sont, ils doivent emprunter pour verser leur quote part au FESF.