Ce matin, à la radio, j'ai entendu un sujet sur le bilan du Salon de l'Auto.
Satisfaisant, bien entendu! Le bonhomme qui répondait au journaliste admettait qu'il y avait eu cette année moins de visiteurs que l'an dernier mais que, si la quantité n'était pas au rendez-vous, elle était compensée par la qualité des visiteurs.
J'en déduis que ceux qui sont venus nombreux l'an dernier étaient donc des gens de qualité médiocre, en tous cas nettement inférieure. Pour ne pas dire des cons. Car il faut en tenir une couche pour accepter de payer le droit d'admirer ce qu'on peut voir gratuitement chez n'importe quel concessionnaire de son voisinage.
Cette année, si j'ai bien compris, seuls les irréductibles se sont déplacés. On a eu la crème de la crème: les fondus de bagnole.
Les cons de qualité supérieure,
Donc, les constructeurs sont contents: leur marché se structure.
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J'ai aussi entendu un sujet sur les palaces parisiens.
On en construit de nouveaux et les anciens font peau neuve. Une peau qui sera encore plus luxueuse donc plus chère que la légendaire Toison d'or et même que la non moins légendaire peau du cul.
Paris étant et pour longtemps encore la "Ville Lumière", nous confie le "spécialiste" des palaces qui cause dans le poste, va attirer de plus en plus de touristes fortunés de tous les pays du monde en particulier de ces pays qui émergent à qui mieux mieux. Des touristes pour qui on conçoit la déco et qui ont un goût de chiottes si j'en juge par ce que j'ai vu à la télé sur le même sujet. Enfoncée Valérie Damidot et sa décoration pour daltoniens!
Ces palaces arboraient leurs cinq étoiles, Le ministère du Tourisme veut aller plus loin: il étudie la définition d'une norme spéciale qui réservera la dénomination "Palace" à ces établissements de très grand luxe.
Le "spécialiste" nous confie que c'est un label inutile: les gestionnaires des palaces se fichent de ces normes car leurs objectifs les dépassent très largement, le vulgum pecus ne risque pas de confondre le Royal Monceau avec un Formule 1 et la clientèle des palaces s'en fout royalement, elle ne lit pas le guide Michelin ni ne consulte l'office du tourisme parisien en débarquant de son TER avant de s'engouffrer dans le métro.
Mais cela ne décourage pas les fonctionnaires du ministère du Tourisme. S'ils ne s'amusaient pas à ce genre de bêtise, ils pointeraient au pôle emploi ou, pire encore, se mettraient à la boisson. Ce qui les handicaperait les jours de manifestation pour la défense du service public.