Pascale nous répercute un article de LaDépêche.fr où l'on découvre avec stupeur le prix qu'a payé (sur son salaire? Arrêtez de rigoler!) Sarko (QLTLP!) pour une nuit au Majestic à l'occasion du G20: 37 000 euros!
Ça fait plus deux ans et demi de SMIC.
Cela juste avant que Fillon nous détaille son plan de rigueur.
On peut m'objecter que l'importance du travail à effectuer exige que notre président passe la meilleure nuit possible afin d'être au mieux de sa forme pour affronter les dures négociations du lendemain.
Mais Hu Jintao, pour ne citer que lui, était-il vaseux? Avait-il des cernes sous les yeux? Avait-il mal récupéré du décalage horaire? Ses collègues chefs d'état ont-il lâchement profité de sa fatigue due à une "mauvaise" nuit à 11 600 euros (Quand même!) pour lui faire cracher plus de pognon qu'il ne le voulait et à un meilleur taux d'intérêt que celui qu'il avait l'intention d'accorder?
D'accord, 37 000 euros ne sont qu'une goutte d'eau dans l'océan des déficits publics mais puisqu'on nous apprend qu'il va falloir faire des économies, était-il nécessaire de claquer une telle somme? Que les étrangers se logent à l'hôtel, on le comprend; mais que le président français ne trouve pas en France une chambre accueillante et confortable dans une préfecture ou à la rigueur dans un hôtel moins luxueux me semble un peu fort de café.
Quelle confiance accorder à ceux qui nous incitent à nous serrer la ceinture (et qui nous y forcent) et qui, dans le même temps se gobergent à nos frais sans écorner ne serait-ce que d'un centime leur salaire pétardesque?
Une vraie réduction du train de vie de nos politiciens serait, comme disent les journalistes, un "signal fort" adressé au petit peuple qui verrait que l'austérité est partagée par ceux qui nous l'imposent.
"Ce ne serait que symbolique", nous dit-on.
Alors qu'on nous donne du symbole!
"Cela friserait même la démagogie", insiste-t-on.
Alors, soyez démagogues!
Pour une fois, on ne vous en voudra pas.