Les agences de notation sont souvent accusées de mettre leur nez dans les affaires des états auxquels elles se permettent de faire des observations sur les politiques qu'ils mettent en oeuvre et sur la façon dont sont gérées les finances publiques.
Et pourtant, on ne leur doit rien. Elles ne nous ont rien prêté.
Que dirons-nous quand la Chine qui va venir au secours de l'Europe en participant à son FESF, nous donnera quelques "conseils insistants" ou, comme l'a rapporté la presse exigera des "contreparties" à l'aide qu'elle va nous apporter?
Nicolas Dupont-Aignan qui ne dit pas que des conneries et qui est farouchement opposé à cette entrée de la Chine en Europe, a déclaré: "Une fois que la Chine aura mis l'argent, est-ce que vous croyez que nous pourrons mettre en place un protectionnisme minimum pour défendre nos industries, nos emplois, nos ouvriers?"
Argument qui mérite réflexion.