7 décembre 2009
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15:49
A la demande générale de Britsh qui semble vouloir me voir développer (il me propose même le plan et je vais le suivre) ce qui pour moi n'était qu'une boutade destinée à arracher un semblant de sourire au visiteur de passage et à celle, insistante, de Pascale qui s'est obtinée à chercher des sens cachés à ce qui n'était -je le répète- qu'une boutade, je vais expliquer ce qui à mes yeux paraissait évident.
Ce que j'entends par "bouffeurs de curé": ceux qui, il y a quelques décennies, criaient "Crâ croâ" au passage d'une soutane, qui parlaient en rigolant des punaises de sacristie et des grenouilles de bénitier, racontaient des histoires gauloises sur les bonnes de curé, se délectaient des dessins du "Canard enchaîné", ceux qui voyaient dans le chevalier de la Barre un grand ancêtre et dans l'abbé Meslier un précurseur, et qui (surtout à gauche) ont pendant longtemps affirmé que l'église catholique diffusait des fariboles, que les prêtres étaient des parasites et que la religion était "l'opium du peuple". Ceux qui, plus récemment, contestaient les positions du pape et ne se privaient pas de le tourner en ridicule.
Ce que j'entends par "lécheurs d'imam" ceux qui se sont convertis à la tolérance depuis que l'islam est devenu un fait de société incontournable, qui acceptent "le fait religieux" qu'ils combattaient naguère, qui sont prêts à prononcer les mots d'islamophobie ou de racisme depuis la votation suisse, qui ne contestent pas les dogmes qu'on leur assène dans des débats du genre "C dans l'air" et font très attention à ce qu'ils disent, écrivent ou publient. Le tout à cause de leurs opinions politiques.
ET CE QUE J'AI VOULU DIRE, C'EST QUE CE SONT LES MÊMES!
Mais dit comme ça, ce n'est pas drôle du tout.
PS: Je fais remarquer qu'il n'y a que sur la blogosphère que vous pouvez lire ce genre d'article extrêmement politiquement incorrect. Je précise que je n'engage pas le débat sur le fond et que mécréant je suis, mécréant je reste. En répétant donc pour finir que je ne peux me réjouir à la fois de voir se vider les églises et se remplir les mosquées.
Ce que j'entends par "bouffeurs de curé": ceux qui, il y a quelques décennies, criaient "Crâ croâ" au passage d'une soutane, qui parlaient en rigolant des punaises de sacristie et des grenouilles de bénitier, racontaient des histoires gauloises sur les bonnes de curé, se délectaient des dessins du "Canard enchaîné", ceux qui voyaient dans le chevalier de la Barre un grand ancêtre et dans l'abbé Meslier un précurseur, et qui (surtout à gauche) ont pendant longtemps affirmé que l'église catholique diffusait des fariboles, que les prêtres étaient des parasites et que la religion était "l'opium du peuple". Ceux qui, plus récemment, contestaient les positions du pape et ne se privaient pas de le tourner en ridicule.
Ce que j'entends par "lécheurs d'imam" ceux qui se sont convertis à la tolérance depuis que l'islam est devenu un fait de société incontournable, qui acceptent "le fait religieux" qu'ils combattaient naguère, qui sont prêts à prononcer les mots d'islamophobie ou de racisme depuis la votation suisse, qui ne contestent pas les dogmes qu'on leur assène dans des débats du genre "C dans l'air" et font très attention à ce qu'ils disent, écrivent ou publient. Le tout à cause de leurs opinions politiques.
ET CE QUE J'AI VOULU DIRE, C'EST QUE CE SONT LES MÊMES!
Mais dit comme ça, ce n'est pas drôle du tout.
PS: Je fais remarquer qu'il n'y a que sur la blogosphère que vous pouvez lire ce genre d'article extrêmement politiquement incorrect. Je précise que je n'engage pas le débat sur le fond et que mécréant je suis, mécréant je reste. En répétant donc pour finir que je ne peux me réjouir à la fois de voir se vider les églises et se remplir les mosquées.