Sans qu'on nous ait demandé notre avis, les négociations pour l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne ont débuté en 2005. On ne l'a pas non plus demandé aux Turcs. Tout cela a été fait dans les hautes sphères de l'Eurocratie, là où décident des gens qui "savent ce qui est bon pour nous", là où on parle de la France et non des Français ou de la Turquie et non des Turcs.
Or les sondages indiquent que, dans leur grande majorité, les Européens sont contre l'adhésion de la Turquie et que les Turcs n'y sont pas non plus favorables se sentant plus proches des pays arabo-musulmans.
Cela n'a pas empêché l'Europe de verser à la Turquie presqu'un milliard d'euros sur sept ans (la part de la France est de 127 millions) pour l'aider à préparer cette adhésion.
Des députés UMP viennent de déposer un amendement au projet de loi de finances visant à supprimer la part française de cette subvention.
Eh bien! Pour une fois, je suis d'accord avec l'UMP!
Je serai encore plus d'accord (sur ce point seulement) quand elle présentera un amendement visant à supprimer les 166 millions d'euros qu'au titre de l'aide au développement la France verse à ... la Chine.