La récente affaire du projet de hausse de la TVA sur les parcs à thèmes, de la bouderie subséquente de Raffarin et du recul du gouvernement sur ce point démontre s'il en était besoin l'incapacité du pouvoir actuel (et du prochain?) à remettre à flot nos finances et à réduire le déficit.
On grapille, on fait les fonds de poche, on cherche sous les meubles si une pièce oubliée n'y aurait pas roulé mais on ne touche pas à l'essentiel. Du bricolage.
Pourtant, les syndicats s'inquiètent et planifient les journées d'action de la rentrée qui vont peut-être faire descendre dans la rue les mécontents, les fonctionnaires, les postiers, les EDF et les SNCF qui voudront tous défendre leurs avantages acquis.
On ne verra pas, bien sûr les Christophe de Margerie, Maurice Levy et autres François Pinault. On se doute bien qu'ils n'ont pas de raison de se plaindre de la rigueur budgétaire.
Mais les pauvres, les SDF, les clients des Restos du coeur, les handicapés des institutions, les agriculteurs qui se pendent dans la grange, les vieillards qui attendent la fin?
Ceux-là, on ne les verra pas non plus.
Serait-ce la preuve que les avantages qu'ils ont acquis ne sont pas en danger d'être supprimés?
Encore des privilégiés!.